Le roman développe un sujet original et intéressant : l'écrivain anonyme, le nègre, ou encore le ghost writer. Le héros, José Costa, rédige des articles de journaux, des discours politiques, des notices scientifiques pour d'illustres commanditaires au Brésil. De retour du congrès annuel des écrivains anonymes, une escale imprévue à Budapest déclenche chez lui une envie irrépressible d'apprendre le hongrois. Il partage dès lors sa vie entre son foyer à Rio et Budapest où il apprend voracement le hongrois. Tant et si bien qu'il devient capable d'exercer, là aussi, son métier de nègre.
Malheureusement, le style de ce roman ne me plaît guère : écriture confuse, désordonnée parfois, ponctuation aléatoire. Avec pourtant quelques perles, lorsqu'il évoque la création poétique ou la fraternité des écrivains anonymes.

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Je constate que les memes causes produisent les memes effets... moi aussi j ai trouvè le style de Buarque confus, embrouillé, difficile à lire ; d ailleurs j ai abandonné vers les 50 premieres pages ; impossible de "rentrer dans le roman. Tu as eu du courage !!

Merci de ta réponse, Amiread1. Ca me fait plaisir de ne pas être la seule à penser que Buarque écrit d'une manière compliquée. Il m'arrive de ne pas trop oser critiquer négativement un livre, je pense à l'auteur, à son travail, important malgré tout... Je me dis que la critique est parfois bien facile. Alors un avis concordant m'est agréable.