Dans un roman s'inspirant de quelques événements de son enfance, René Fregni nous raconte à la première personne l'histoire d'un petit garçon qui, doté d'un strabisme va passer à côté (les maux sont-ils fruits du hasard ?) de sa scolarité et de son désir d'aider sa mère dépressive et seul pilier des revenus de la famille, aux côtés d'un père instable.
Quelques passages truculents (le portrait des grands parents, par exemple), pitoyables (le batailles en famille, à l'école, dans le voisinage), satiriques (l'auteur a eu le privilège d'être l'objet d'une scolarité Freinet : j'en grince encore des dents)...
Ce roman me fait prendre conscience que la naissance d'un petit délinquant repose bien plus sur des malentendus (des malvus) que sur la volonté établie de transgresser.

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