Une étude sociologique de terrain possède d'autant plus de valeur que son objet n'est pas intuitivement perçu comme tel, mais semble relever initialement du libre arbitre individuel : ce n'est que l'analyse qui dévoile les forces idéologiques qui conditionnent le comportement individuel. Il en est ainsi du choix de l'entrée en parentalité, depuis que la contraception s'est généralisée et que l'IVG est autorisée.Si ces possibilités ont été utilisées principalement par les femmes pour choisir le moment et les circonstances de leur procréation, très rares sont les individus, hommes et femmes, surtout ces dernières, qui exercent le choix positif de ne jamais enfanter : moins de 5% des femmes entre 30 et 50 ans. Le refus de la parentalité constitue donc l'objet sociologique de cet excellent essai.
L'analyse s'est déroulée comme suit : l'introduction dans la conscience collective de nouvelles normes parentales plus exigeantes vis-à-vis des mères, ainsi que de notions inédites telles la « parentalité », la « conciliation » entre vie familiale, vie professionnelle et vie privée des femmes, le « désir d'enfant » et le « métier de parent », notions qui possèdent toutes des connotations idéologiques occultes, dont certaines sont dénoncées par le féminisme comme autant de déclinaisons de la division genrée du travail. Cet axe plus théorétique est analysé notamment dans le chap. Ier.
Le Chap. II trace un portait des personnes volontairement sans-enfant, dénommées SEnVol, à travers des statistiques et des entretiens biographiques : certaines corrélations sont établies, notamment avec la caractérisation socio-professionnelle et le niveau d'études des personnes interviewées ainsi qu'avec la forme de leur conjugalité (présence ou absence de couple cohabitant, etc.). Un usage très équilibré est fait des verbatims d'entretien, en encadré, ainsi que des tableaux statistiques, qui loin d'appesantir la lecture, la fluidifient et la rendent vivante.
Le Chap. III identifie les pressions sociales qui pèsent sur les SEnVol en utilisant les concepts élaborés par la sociologie de la déviance, en particulier par Howard Becker dans son célèbre essai _Outsiders_ (1985), qui a pour objet les toxicomanes. L'écart de la norme que constitue le choix de la non-parentalité est donc considéré comme une « carrière déviante », un parcours de marginalité assumé et revendiqué qui se déroule en plusieurs étapes.
Le Chap. IV, comme en miroir, passe en revue l'argumentaire des SEnVol à la fois pour défendre leur choix et pour contester les motivations des parents volontaires, qui leur paraissent irréfléchies ou indéfendables voire irrationnelles. Cet argumentaire se fonde sur la critique des notions de liberté et de responsabilité.
Enfin le Chap. V se pose la question de savoir si le refus de la parentalité relève du féminisme ; de manière inattendue, les arguments classiquement féministes ne sont pas majoritairement invoqués par les SEnVol. Pourtant, l'autrice, en sociologue experte, dévoile là aussi par-delà le discours invoqué, à la fois des aspirations et des pratiques en rapport avec le souhait d'émancipation féminine, par la carrière ou par la création, avec le rejet des inégalités femmes/hommes et enfin concernant les craintes relatives aux métamorphoses du corps, qui relèvent précisément du féminisme.
Par la richesse des thèmes abordés et des idées reçues brisées, par la maîtrise de la méthodologie de la sociologie de terrain, par la solidité avec laquelle l'objet est défini, circonscrit et démontré – en particulier la pertinence de la perspective interactionniste et des outils de la sociologie de la déviance –, et enfin par la fluidité du style, cette étude présente une qualité excellente.
Table [avec appel des cit.]
Introduction
Chap. Ier : La rationalisation des comportements de fécondité au prisme du (non) désir d'enfant :
L'émancipation des femmes par la maîtrise de la fécondité
- L'association « Maternité heureuse » et le combat pour la contraception
- Le privé est politique
Ce que la contraception fait aux normes parentales
- Sous la contraception, la norme procréative...
- … et le désir d'enfant [cit. 1]
L'émergence de la « parentalité » et ses fonctions conciliantes
- Le « métier de parent »
- Quand le métier de parent devient asexué
- Le couple parental versus le couple conjugal [cit. 2]
Chap. II : Qui sont les personnes volontairement sans-enfant ? Statistiques et entretiens biographiques
Le choix d'une vie sans enfant : une difficile mesure
Des conjugalités plurielles
- Les modalités de faire couple des personnes volontairement sans-enfant
- Mise à distance du couple traditionnel
- Aspirations conjugales des personnes volontairement sans-enfant
- La « relation pure » [cit. 3]
- La relation conjugale sous le signe de la liberté
Diplôme et fécondité [cit. 4]
- Catégories socioprofessionnelles et aspirations professionnelles des personnes volontairement sans-enfant
- Des femmes cadres et des hommes sans activité professionnelle ?
- Un parcours professionnel au service de l'épanouissement et de l'authenticité
- Une certaine volonté d'autonomie et d'indépendance [cit. 5]
- La transmission au travers de la profession
La famille d'origine en question
Un fort désir de liberté
Chap. III : La progression dans la carrière déviante et le système de genre : stratégies et conséquences
S'écarter de la norme : prise de conscience et conséquences
- L'émergence du non-désir d'enfant : une construction genrée ?
- La confrontation à la norme du faire famille
- Le couple à l'épreuve du non-désir d'enfant
- Injonctions à la parentalité et ordre de genre [cit. 6]
Comment assumer son « écart à la norme » ?
- La société : miroir de la marginalité
- Assumer ou différer ?
- Les liens intergénérationnels en question
La prophétie auto-réalisatrice
- Être égoïste
- Ne pas aimer les enfants
- Être un « Dom Juan » ou une « salope »
- Sous le discrédit des hommes, l'ontologie des femmes ?
Entrer dans un « groupe déviant »
- La croisade des mœurs sur la toile
- Être parent : une manière d'être
- Tensions au sein du groupe d'ami.e.s
- Intégration au groupe des « non-parents »
Chap. IV : L'impossible entrée en parentalité : liberté, responsabilités et motivations
Au fondement de la liberté : le refus des contraintes parentales
- L'enfant chronophage
- La cellule familiale
- L'éthique de la liberté : entre résistance et quiétude
Les responsabilités parentales
- La responsabilité existentielle
- La responsabilité protectrice
- La responsabilité éducative
À la recherche des motivations
- Des enfants sans réflexion en amont
- Des enfants pour de « mauvaises » raisons
- L'irrationalité du désir
Chap. V : Rester sans enfant : aspirations et pratiques féministes ? [cit. 7]
Être « libre d'enfant » pour « faire autre chose »
- Se définir
- Être soi-même
La carrière professionnelle : quand les femmes et les enfants ne font pas bon ménage
- Choisir une profession libre d'enfant
- Effet négatif de la maternité sur la carrière des femmes
La division sexuée du travail au cœur des inégalités femmes/hommes
- La « double journée » des femmes
- Le rôle de mère en question
- Le refus de la naturalisation des compétences maternelles
Rapport à la maternité biologique
- La face cachée et mythifiée de la maternité biologique
- Ce que la grossesse fait au corps
- Ce que l'accouchement fait à la sexualité
- Ce que la mère fait à la femme
Conclusion [cit. 8]
Cit. :
1. « […] La notion de désir est une notion, en psychanalyse, qui exprime la profonde ambiguïté des individus. C'est une notion qui renvoie justement à ce qui "ne peut être contenu dans un projet conscient et rationnel" (Delaisi de Parseval, 2003). C'est pourquoi, il me semble que mettre l'accent sur le 'désir', c'est s'empêcher de rendre saisissable les raisons du (non) 'désir' d'enfant, puisque l'un et l'autre, par définition, évoluent dans les sphères hors de la rationalité et même hors de la conscience. Par ailleurs, ce "désir d'enfant" m'apparaît être le versant culturel, mondain de "l'instinct de reproduction", principalement décliné au féminin en "instinct maternel". Un des arguments premiers qui est donné lorsqu'on interroge sur les raisons de mettre au monde des enfants est en effet celui de la perpétuation de l'espèce, du naturel inscrit dans nos gènes qu'on ne peut contrer, de la poussée hormonale des femmes qui, vers 30 ans, leur fait prendre conscience de manière inéluctable de leur instinct maternel. Or, l'instinct comme le désir sont difficilement mesurables, renforçant par là même l'évidence du faire famille et transformant l'entrée en parentalité en une fatalité bénéfique et appréciable.
De plus, ce qui est sous-jacent à cette rhétorique du désir d'enfant est le fait que si les femmes désirent un enfant, elles vont nécessairement l'aimer. On voit alors (ré)apparaître l'amour maternel (Badinter, 1980) qui s'immisce et se renforce sous le désir de faire naître. Si "la valorisation de l'amour maternel ne date pas du baby-boom […] au cours des années 1950 et 1960, elle reçoit une caution scientifique : médecins et psy reconnaissent l'amour maternel comme indispensable au développement normal de l'enfant" (Knibielher, 1997).
Enfin, et pour boucler la boucle, si une mère aime son enfant, elle aura envie de rester auprès de lui et de s'occuper de son éducation. En effet, "symboliquement et matériellement, [la capacité de maîtrise de la procréation] a conforté l'idéologie de la responsabilité d'abord maternelle de la parentalité. L'enfant désiré, qui a été longtemps attendu, se doit être l'objet de toutes les attentions" (Ferrand, 2005). Si une mère aime son enfant et qu'elle est "soutenue" par les experts de la petite enfance dans son "métier de mère", elle sera une "bonne mère", respectant ainsi son rôle dans la répartition du système de genre. C'est pourquoi, sous la notion du désir des mères à faire naître leurs enfants se profilent l'idéal normatif de la "bonne mère" et la figure repoussoir de la "mauvaise mère" (Cardi, 2007). Une bonne mère c'est celle qui se rend disponible pour son enfant et qui fait passer, en cas de conflit, sa vie familiale avant sa vie professionnelle (Bajos et Ferrand, 2004). » (p. 35)
2. « Si Durkheim (1892) assurait que la "famille conjugale" était la famille de la modernité, alors nous pourrions aujourd'hui caractériser la famille de la post-modernité sous le terme de "famille parentale", où la seule certitude repose sur la permanence des liens de filiation. En effet, "on divorce librement de son conjoint ou de sa conjointe mais jamais de ses enfants" (Chauvière, 2008).
Le modèle actuel de la parentalité veut que les deux parents soient parents pour la vie et le droit s'attache à traduire cette inaliénabilité du lien en instituant par exemple la loi sur la garde alternée de 2002 qui promeut le modèle de la "coparentalité". Le lien à l'enfant, comme par effet de balancier, semble donc se renforcer à mesure que les autres (professionnel et notamment conjugal) deviennent plus précaires.
[…]
Par ailleurs, ce renforcement du lien de filiation émerge à l'heure où justement celui-ci est en passe de devenir visiblement multiple et incertain par les techniques d'assistance à la procréation (PMA), par la question de la gestation pour autrui (GPA) et, de manière générale au travers des débats sur la "pluriparentalité" (Fine, 2002). » (pp. 40-41)
3. « C'est parce que le couple conjugal a aujourd'hui une valeur en soi et pour lui-même "qu'on ne tolère plus qu'il ne soit pas un succès et qu'on préfère, plutôt qu'en faire son deuil, tenter une nouvelle expérience" (Déchaux, 2009)".
Or, vouloir rester sans enfant renforce d'autant plus cette représentation moderne – et idéalisée – du couple où les partenaires doivent d'abord être eux/elles-mêmes pur être "bien ensemble". C'est alors la question de l'authenticité, de la "réalisation de soi", de la "quête de l'identité" (Beck, 2007) que l'on voit apparaître au cœur des attentes conjugales.
Quelle que soit la situation conjugale de l'enquêté.e, tous et toutes ont à cœur de préserver à la fois leur épanouissement personnel et leur liberté tout en construisant une relation conjugale stable. Dans ces conditions, le fait de vivre l'expérience de la "relation pure" sur le long terme, et non comme une étape du "cycle conjugal" (Kaufmann, 2010), est conditionné par le fait de ne pas avoir d'enfant et non l'inverse. Comment "être soi-même" avec l'autre lorsque se surajoute l'injonction à la disponibilité pour l'enfant ? Choisir de l'épanouir conjugalement et sexuellement et, en cela, adhérer aux valeurs égalitaires de la conjugalité moderne, c'est entrer en conflit avec les normes de la parentalité érigées au nom du bien-être de l'enfant (Debest, 2013). » (p. 52)
4. « Par ailleurs, pouvoir faire face à la pression sociale à concevoir et se construire une ligne d'action positive lorsque l'on ne souhaite pas d'enfant et qu'on l'affirme suppose d'avoir les ressources qui permettent de se définir autrement que par son rôle et son statut de parent. Enfin, en suivant les analyses du sociologue Howard S. Becker (1985), les personnes qui dévient (intentionnellement) d'une norme n'ont rien à perdre à dévier de cette norme, contrairement, nous dit Becker, aux personnes qui rendent effectives les normes et les attitudes de la "société conventionnelle". Il serait donc possible de s'interroger : qu'apporte aux individus le fait de devenir parent ? Au-delà des analyses qui font de la famille une valeur refuge de la société "désaffiliée", les enfants apportent un statut social : on 'devient' parent, et un rôle social : on 'est' parent. Ce nouveau statut est accompagné par des droits et des devoirs encadrés par l’État, qui, s'il se désengage progressivement des droits associés à la sphère professionnelle, lesquels permettaient aux individus de se constituer en individus, continue de s'engager et d'investir la sphère familiale au travers des droits, de prestations, de valorisation de soi. En cela, à l'heure où certains individus manquent de "supports" pour répondre à l'injonction à être un individu, l'enfant permet le maintien du lien à l’État et aux droits qu'il offre ainsi que le maintien du lien valorisant à soi-même, l'enfant faisant partie de la réussite sociale. Les personnes peu dotées en capitaux, et principalement en capitaux culturels et sociaux, ont donc beaucoup à perdre à ne pas faire d'enfant contrairement aux personnes qui ont acquis ou hérité de tels capitaux, et principalement du côté des femmes. » (p. 56)
5. « […] Une grande partie des SEnVol [Sans Enfants Volontaires] aurait pu atteindre une stabilité professionnelle et ainsi être de bons candidats à la parentalité, mais ils et elles ont préféré s'écarter du modèle du salariat pour s'épanouir professionnellement et ne pas faire de leur emploi qu'une ressource financière. Les SenVol, dans leur grande majorité, ont ainsi le privilège d'être "soi-même" lorsqu'ils et elles exercent leur profession.
L'idée qui en ressort est alors la suivante : la relative précarité professionnelle revendiquée par la plupart des SEnVol n'aurait pu se poursuivre si les enquêté.e.s avaient eu des enfants. Ceux et celles qui ont eu un "parcours non linéaire" posent explicitement le fait que s'ils et elles avaient eu des enfants, ils et elles auraient dû se stabiliser dans leur métier afin de pouvoir offrir aux enfants un cadre sécurisant tant financièrement que temporellement. Avoir un métier stable et être de (bons) parents renvoient donc pour les SEnVol à une même logique : avoir un revenu mensuel et répondre à des contraintes horaires.
[…]
Le regard s'inverse : ce n'est pas la précarité professionnelle, ou la volonté de faire carrière, qui est la cause de l'absence d'enfant mais c'est le choix d'une vie sans enfant qui permet une précarité professionnelle, majoritairement choisie, par les SEnVol . Ainsi, nous sommes loin de la figure des SEnVol représentée par la femme carriériste et l'homme peu diplômé, exclu du marché matrimonial et sans activité professionnelle. » (pp. 62-63)
6. « Sans que les SEnVol n'aient à dire leur refus d'enfant, la pression sociale se diffuse et vient interroger le souhait de ne pas vouloir d'enfant (et de n'être pas en couple "stable"), qui devient ainsi constitutif de la "déviance". Par ailleurs, il est à souligner que ce sont, notamment, les femmes en couple qui ont, explicitement, à répondre à ces évidences : celle du désir de faire famille et celle du désir de projet parental. En effet, au regard des analyses des entretiens, l'entourage familial ou amical ne semble pas poser ce type de questions aux hommes, ou alors uniquement pour faire référence au "projet du couple" et alors que la partenaire est aussi présente.
Les hommes […] semblent subir une pression symbolique qui souligne le mode de filiation patrilinéaire (Héritier, 2002) quand les femmes subissent une pression ontologique. En ce sens, les femmes sont tenues responsables de la non-paternité. » (p. 85)
7. « […] l'une des surprises du terrain fut les faibles références directes aux théories féministes. Seules certaines jeunes femmes du corpus reprennent volontiers l'idée de la maternité comme aliénation du corps et de l'esprit des femmes. Pour autant, sans que la majorité des femmes SEnVol ne se disent féministes, nous sommes face à des 'pratiques' féministes qui s'insèrent, pour certaines, dans ce que l'on pourrait appeler un "féminisme individualiste". L'interrogation du chapitre est : peut-on analyser le refus d'enfanter comme une des résultantes des inégalités de traitement entre les femmes et les hommes ? Peut-on alors analyser le refus d'enfanter comme l'une des solutions qui permettent aux femmes d'être considérées comme les vraies égales des hommes, universelles autant que singulières, des personnes à part entière et pas seulement des corps reproducteurs ? » (p. 149)
8. « Les motivations des SEnVol pour ne pas entrer en parentalité apparaissent cohérentes avec les nouvelles valeurs professionnelles, conjugales et parentales. Les SEnVol interrogé.e.s sont les volontaires des volontaires et sont suffisamment doté.e.s en capitaux pour vouloir tendre vers une définition de soi proche de la figure de l'individu entrepreneur de sa propre vie, maître de son destin. Par ailleurs, par leur capitaux sociaux et culturels, les individus interrogés se sont faits eux-mêmes les révélateurs de ces normes sociales et de genre. S'ils et elles aspirent à être "autosuffisant.e.s", les SEnVol se placent eux-mêmes et elles-mêmes au sein d'un système de normes et de valeurs sociales. Aussi, s'il m'a semblé d'affirmer l'hétérogénéité des parcours des SEnVol, ai-je dévoilé leur dénominateur commun : une définition et une mise en scène de soi en miroir des injonctions sociales et de genre.
[…]
C'est pourquoi, la légalisation de la contraception médicale et de l'IVG a, certes, permis aux femmes de s'émanciper d'un destin biologique, mais a aussi accru les exigences parentales et la responsabilité des femmes dans la gestion de la fécondité, donc de 'leurs' enfants mis au monde. Les parents sont ainsi devenus responsables des enfants qu'ils ont 'choisi' de mettre au monde et les femmes en supportent (toujours) plus lourdement le poids. Cette ère de la responsabilisation parentale, à dominance maternelle, se déploie dans toutes les autres sphères de la vie sociale et intime et rime avec l'individualisation des sociétés contemporaines où il s'agit d'être autonome et de se rendre maître de sa vie, échappant autant que faire se peut aux assignations héritées. » (pp. 181-182) »
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