Mariano, le prince du loupé(rette).
Le tueur croyait se carapater à Caracas avec un carré d'as mais sa carcasse accapare la curiosité et la considération des lascars de la drogue. Dans un précédent contrat, il a éliminé l'intermédiaire d'un narcotrafiquant qui exige maintenant des comptes. Le tueur va donc changer de crèmerie, conserver ses émoluments, accomplir les viles besognes habituelles, affublé dorénavant du filleul d'un parrain, Mariano, qu'il devra former au sinistre métier d'assassin à la solde.
Le 3e tome de la série patine alors qu'on pouvait espérer un triple axel. Les bases sont posées et le pétard est mouillé. La fusée est en rade. En guise de rebondissement, on est plutôt proche de la crevaison. Bien sûr, le tueur à gages dézingue des pourris mais l'absence d'empathie pour un antihéros ne réchauffe pas un plat recuit. Seul le dessin et la couleur de Luc Jacamon maintiennent encore la série au-dessus de la ligne de flottaison.
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