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[Le fil d'une vie : Lettre ouverte, Le Fil de midi | Gol...]
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Posté: Mer 15 Nov 2023 11:20
MessageSujet du message: [Le fil d'une vie : Lettre ouverte, Le Fil de midi | Gol...]
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[Le fil d'une vie : Lettre ouverte, Le Fil de midi | Goliarda Sapienza]

Ce livre contient les deux premiers ouvrages de Goliarda Sapienza, deux autobiographies rédigées à l'issue de sa période fortement dépressive scandée par deux tentatives de suicide, par l'abandon de sa carrière de comédienne, suite à la folie puis au décès de sa mère, à celui de son père, à l'éloignement de son premier conjoint Citto concomitant avec les conséquences du XXe Congrès du PCUS. Après la première tentative, l'autrice est soumise à une thérapie d’électrochocs qui lui fait perdre la mémoire, au point qu'elle court-circuite dans son esprit ce « soin » psychiatrique sien avec l'arrestation et la torture subies par son père pour antifascisme, alors qu'apparemment son propre engagement dans la Résistance (dont il n'est pas du tout question ici) ne l'a pas conduite à une arrestation. Néanmoins, sous la tutelle de Citto, Goliarda Sapienza est prise en psychothérapie quotidienne par un très illustre psychanalyste ; le déroulement de celle-ci finira pas s'éloigner de la déontologie et s'avérera catastrophique. Il est évident que la motivation de ces deux textes réside dans l'entreprise de recouvrement de sa mémoire incitée par la psychanalyse.
Le premier livre, _Lettre Ouverte_ possède d'ailleurs de nombreuses caractéristiques qui font penser à une induction psychanalytique : elle s'adresse à un lecteur qui pourrait tout aussi bien être l'analyste lui-même, et contient des fragments de souvenirs, depuis l'enfance, transcrits tels qu'ils se présentent, en mêlant le récit factuel à l'onirisme, sans que soit respectée une stricte chronologie. Le texte rassemble des anecdotes comportant de très nombreux personnages, à l'image de son environnement familial formé d'une très nombreuse fratrie recomposée dont elle était la cadette (dix demi-sœurs et demi-frères, d'autres enfants qui s'avéreront être des enfants naturels de son père, reconnus de façon posthume...), et d'une multitude de parents et d'amis de ses parents, tous les deux socialement et politiquement actifs et estimés. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce premier volume n'est pas lourdement à charge de ses parents, il ne met pas en évidence de graves sévices ni d'événements fortement traumatiques ; à l'inverse, il décrit une fratrie complice et joyeuse, un environnement culturellement fertile et épanouissant, plein de stimuli et de liberté pour tous. Néanmoins, entre les lignes, on peut ressentir la très grande sévérité – presque un puritanisme – d'une mère qui élève Goliarda dans un surinvestissement intellectuel et un déni de la féminité de peur qu'elle ne devienne « une femmelette ». De même, un vague relent incestueux plane autour de la figure paternelle, trop exubérante et opposée à la mère. Enfin, se révèle de manière précoce une orientation homosexuelle brutalement contrariée chez la jeune Goliarda, amoureuse de Nica.
Là où se termine _Lettre Ouverte_ commence _Le Fil de midi_, ce qui indique la pertinence du choix éditorial d'avoir réuni les deux titres : Goliarda a été admise à l'Académie des arts dramatiques à Rome avec obtention d'une bourse d'études, elle quitte Catane et se rend donc dans la capitale accompagnée par sa mère. Toutefois, le style et je dirais aussi la puissance expressive du second volume diffèrent du et surpassent incontestablement le premier : en effet, dès le troisième chap., est introduit le « réveil » amnésique de Goliarda suivant l'électrochoc, et dorénavant le récit se présente comme une sorte de verbatim de sa psychanalyse, qui laisse une place au moins aussi importante aux remémorations de l'autrice – souvent sous forme de narration de ses rêves – qu'aux interprétations de son analyste, les deux produisant conjointement une reconstitution cohérente et contruite de son passé. Jamais je ne crois avoir lu compte rendu plus suggestif et précis d'une analyse, peut-être même pas dans _Les Mots pour le dire_ de Marie Cardinal ! (La note étoilée de ma lecture constitue donc une moyenne arithmétique fidèle de la dissymétrie entre les deux textes...).
Le résultat de la lecture sans discontinuité de ces deux ouvrages complémentaires sert donc le but de remettre en perspective notamment la figure de la mère, Maria, qui en ressort peut-être plus accablée qu'elle ne le mérita dans la vie, jugée principale responsable des lourdes vulnérabilités mais aussi in fine de la force vitale formidable de l'autrice qui décide, de façon farouchement volontaire, de s'inventer une méthode propre créer « un art de la joie » - titre du grand roman à venir. Il faut préciser aussi que, par-delà l'hétérodoxie impardonnable de l'analyste, dont la culpabilité flagrante eût pu être fatale à l'autrice et jette en tout cas une lumière d'opprobre sur la pratique psychanalytique tout entière, sur sa dangerosité dès lors qu'un petit écart est commis, la puissance explicative de ses interprétations (celles de l'homme et celles de sa science) est totalement séduisante. Si les circonstances biographiques de l'autrice n'avaient pas été tellement exceptionnelles, eu égard à l'époque et au milieu dans lequel elle a grandi, à commencer par les personnalités des parents, on pourrait presque être tenté de prendre l'histoire de l'enfance et de la jeunesse de Goliarda Sapienza comme un modèle d'éducation féministe et libertaire réussie, et l'histoire de sa psychanalyse comme un modèle de thérapie également réussie car capable de « guérir » et de transformer un suicide en une méthodologie d'édification du bonheur de chaque jour (par l'écriture)...


Cit. :


1. [LO] « Avec terreur, j'allai voir ma mère. "Maman, j'ai compris mes limites. Qu'est-ce que je peux faire ? Si au moins tu m'apprenais à faire du crochet." "Bien sûr, Goliarda, je vais te l'apprendre. Mais ne t'inquiète pas : chacun d'entre nous a tellement de limites, des limites assignées par la nature, par le milieu où l'on est né ; mais si on a la volonté, chacun finit par trouver sa voie. Pense à Démosthène : il bégayait... Ces petits cailloux dans la bouche... Quelle volonté, ce Démosthène ! Quelles sont tes limites, selon toi ?" Je lui racontai sœur Maria, sœur Norma, mes mains. "Mais Goliarda, tu n'es peut-être pas encline à la religion, mais tu n'es pas pour autant une femmelette. Tu ne peux pas encore savoir ce que tu es. Cherche. Tu pourrais devenir médecin, avocat comme ton père ; prépare-toi à devenir syndicaliste comme moi, pour le jour où le fascisme finira. Ou encore à être artisan : viens, voyons si tu as des qualités au moins pour ça." Et, chose étrange, elle riait. Le fait qu'elle rie – elle ne riait pas toujours de tout comme papa – me rassura : si elle riait, ça ne devait pas être grave. Si elle riait, je n'étais pas encore une ratée. » (pp. 92-93)

2. [LO] « "Tu veux m'épouser ?" J'étais si émue que je ne savais pas que répondre : "Mais comment fait-on ?" "Comme ça." Et elle commença à me déshabiller, et puis elle se déshabilla elle aussi. […] "Maintenant tu fais la femme, et moi l'homme." "Maintenant tu fais l'homme, et moi la femme." Mais je n'y arrivais pas : je ne savais pas bouger sur elle comme elle faisait. Elle ne sa fâcha pas, et c'est elle qui fit toujours l'homme. Elle ne se fâchait jamais. Nica était bien en chair et j'aimais me serrer contre elle quand elle me caressait. Nous nous mariâmes cet après-midi-là et nous restâmes mari et femme jusqu'à ce qu'elle emmène en haut Nunziata et veuille qu'elle soit elle aussi un second mari. Au début, je fus dépitée : je ne lui suffisais plus. Mais pour être embrassée par elle je supportais Nunziata qui était maigre et me mordait. Bien sûr, Nica m'embrassait encore, mais ce n'était plus comme avant. Jusqu'à ce qu'un soir ma mère entre pendant que Nica m'embrassait. Elle ne semblait pas en colère. "Habillez-vous et retournez en bas, je dois parler à Goliarda." Et à peine la porte fut-elle fermée derrière elles, elle se mit devant moi et alluma la lumière – il y avait encore du soleil, c'était le crépuscule ; on y voyait : pourquoi avait-elle allumé la lumière ? Elle me regarda longuement, puis elle me donna deux gifles, et me laissa là au milieu de la chambre. Je ne pouvais pas bouger – j'essayais, mais mes pieds s'étaient collés au sol. J'étais fatiguée de rester debout ; les oreilles, les épaules me faisaient mal : je tombai à genoux. » (pp. 103-104)

3. [LO] « Folie, comme l'appelèrent ces hommes blancs sans regard. Maintenant je vois pourquoi elle t'a explosé dans les mains justement quand ton ennemi est tombé, détruit comme tu l'invoquais. Lui tombant, s'est rompue la tension d'acier pour laquelle tu as vécu en te rendant étrangère à toi-même, à ta chair ; le contradicteur tombant, tu es restée muette et seule, avec les faits de ta vie dépouillés de la cuirasse qui te permettait de ne pas prêter attention aux détails, aux virgules de ton histoire. Et nue avec toi-même, avec les passivités féminines, les tendres émotions de tes douces épaules, de ta forte poitrine, les digues que ton intelligence avait élevées entre toi et toi se sont rompues, lâchant un flot de peurs que tu avais ignoré avoir. Comme toutes les femmes, étant intelligente, tu devais l'être plus qu'un homme. Mais on n'échappe pas à sa nature : on peut bien sûr l'affamer, la contraindre au silence, y compris pour longtemps ; mais tôt ou tard sa faim la pousse au-dehors avec les dents, les ongles effilés et elle vous déchiquette les chairs et les veines.
[…]
Ma façon de la soigner était une vengeance. Enfin je l'avais en main, cette femme qui m'avait dominée toute ma vie : je pouvais la laver, la tenir dans mes bras, la caresser, elle qui auparavant était si avare de tendresse. Je pouvais l'empêcher de manger : c'était la seule chose, car elle avait le diabète, qui lui donnait désormais de la joie. Je me vengeais de ce qu'elle m'eût trahie avec la folie. Je me vengeais en lui faisant voir comment on prend soin d'une fille : en le lui faisant voir à elle, qui ne s'occupant que de mon esprit m'avait pour le reste négligée de toutes les façons. C'était cela, mon remords. Remords de la contraindre à garder en vie ce corps déjà mort. Et elle le savait. » (pp. 153-155)

4. [FM] « "Ah oui ? Elle a vraiment dit ça ? Et après ? Qu'est-ce qui s'est passé après ?
"Mais vous le savez !" Pourquoi me demandait-il ce qu'il savait déjà ? "Vous le savez : vous êtes venu me voir quand j'étais en prison. Vous le savez. Ils m'ont arrêtée moi aussi, et ils m'ont torturée comme papa... non, pas vraiment comme lui. Lui, ils le battaient, et moi ils me mettaient sous une machine qui me faisait me cogner contre des fers pointus. Vous voyez comme je suis encore couverte de bleus ? Et puis ils me plongeaient dans l'eau chaude. Mais je n'ai pas parlé. Je ne vous ai pas trahis. J'avais tellement peur quand Citto venait me voir. Mais je ne m'inquiétais pas de cette peur. Papa m'avait dit que lui aussi avait peur, mais ça ne l'avait pas empêché de ne trahir personne... […] Et quand Citto venait, je faisais semblant de ne pas le connaître comme Peppino l'avait fait avec ses camarades." » (p. 183)

5. [FM] « Ils l'avaient sûrement tué. Tremblant de cette certitude qui enflait dans mon sang, je fixai un point indéfini mais précis du parterre et commençai ce branlement de tête qu'avait cette folle : ce branlement continu, précis et monotone à peine esquissé entraîna derrière lui des applaudissements longs, compacts, de tout le public. Maria émue s'approcha au milieu des visages qui tendaient vers moi pour me féliciter. _Elle s'approchait, elle fixait un point indéfini mais précis sur ma tête ; les yeux enfoncés sans orbites, effrités sur le front et les tempes osseuses et gonflées de serpents agonisants : elle balançait la tête, sans me voir maintenant du fond du couloir blanc de carreaux de faïence, tapissé de corps et de visages tordus de femmes aux bouches grandes ouvertes, aux jambes écartées, aux mains nouées en cent nœuds l'une à l'autre, aux cheveux morts et frémissants comme des fils à haute tension. Elle me parlait, maintenant : "Il est inutile que vous continuiez à venir ici pour raconter de pieux mensonges. Je n'ai pas besoin de réconfort inutile, trompeur. Goliarda a été prise par les fascistes comme Licia, Olga, Ivanoe et ils sont en train de la torturer, je le sais."_ » (pp. 192-193)

6. [FM] « J'écrivais, oui. Du puits de ces années sans mémoire ces petites feuilles entassées me parurent un cadeau inopiné et fabuleux. Oui, je n'étais plus comédienne. Quand était-ce arrivé ? Ah oui ! une nuit. Combien d'années auparavant ? Je me décidai. Je pris un bloc de papier et j'écrivis quelque chose : trois, quatre pages. Citto dormait à côté de moi, profondément, et ne se réveillait jamais quand j'allumais la lumière pour lire, mais cette nuit-là si, cette nuit-là, sans se retourner, il demanda : "Tu écris ?" "Oui." "Un poème ?" "Oui." "Bien."
Naturellement, il était raté, et je le jetai par terre, mais le matin Citto le lut et fut enthousiaste. Citto me poussa, comme tant d'années auparavant : me prenant par la main, il me conduisit hors de ce cercle sourd que la folie de ma mère avait scellé autour de moi. Les répliques n'avaient plus de saveur dans ma bouche, comme de la nourriture sans sel ; les gestes de ces personnages sans contours ternissaient dans mes mains. Je cessai de jouer : pourquoi devais-je continuer à faner, écrasée entre ces répliques et ces gestes poussiéreux et décolorés comme des fleurs de papier ? » (p. 235)

7. [FM] « Les femmes en grappes informes agrippées à la fontaine... il n'y avait plus d'eau, je ne me lavais pas depuis des mois, les sœurs avaient rationné l'eau... il faut que je m'enfuie... mais où ? À l'Académie, je ne pouvais y aller, les fascistes m'avaient cherchée... le directeur m'avait appelée... il y avait combien de mois, combien d'années ? "Eh oui, malheureusement, Goliarda, cette année tu ne pourras pas suivre les cours ni passer l'examen de fin d'année. Ils te cherchaient, ils cherchent ton père et ta mère, mais ne t'inquiète pas, nous tiendrons compte de cette année, quand l'enfer sera terminé nous organiserons un petit examen pro forma et nous t'admettrons en troisième année, comme si tu avais suivi les cours. Quant à la bourse d'études, ne t'inquiète pas, nous te la donnerons quand même. Sauf que, pour ta sécurité, tu ne peux pas rester dans cette pension, on ne sait jamais. Je t'amènerai chez des religieuses que je connais et qui cachent plusieurs personnes. […]" Peppino s'était échappé de prison et était venu à Rome quelques jours avant que les Américains ne débarquent en Sicile... et maintenant à coup sûr il courait dans les rues... […] la résistance s'organisait... en dehors de la prison ils ne le reprendraient plus, je le savais. Maria était en sûreté chez Adelina. Je n'avais pas peur... je ne me lavais plus depuis des mois et j'avais faim... » (p. 290)

8. [FM] « "[…] Mais vous verrez que petit à petit je vous aiderai à vous débarrasser de ce froid qui vous recouvre... il faut que nous dissolvions cette glace par l'intelligence." Mais lui aussi avait froid, je le voyais devenir chaque jour plus blanc, un visage de neige, les lèvres serrées en une ligne noire tremblaient parfois, les doigts dépouillés de leur anneau flocons de neige... et l'hiver vient frapper, vient frapper à ta porte, veux-tu savoir ce qu'il t'apporte ? Une corbeille de blancs flocons... ces flocons tremblaient parfois ? Son regard me fixait parfois brûlé de gel... il me fixe maintenant mais ne me voit pas... il ne me voit pas, tremble et se lève, il va partir... non, il ne part pas, il a froid et tremble, il se brisera de froid... et il tomba dans mes bras, brisé, et chercha de la chaleur en moi. Je sentis sur ses lèvres affleurer cette chaleur, il se réchauffait à mes lèvres... un cercle de couleurs, l'arc-en-ciel se referma autour de nous et les couleurs de ce cercle tournoyant se fondaient jusqu'à devenir le noir profond d'une nuit d'été sans étoiles. (p. 302)

9. [FM excipit partiellement reproduit en 4e de couverture] « Chaque personne a droit à son propre secret et à sa propre mort. Et comment puis-je vivre ou mourir si je ne rentre pas en possession de ce droit qui est le mien ? C'est pour cela que j'ai écrit, pour vous demander de me rendre ce droit... et quand, une fois fini ce travail de deuil et sous la charge de vêtements de robes de chaussures et de bas noirs, une chair fragile et forte, chaude et vulnérable au gel, qui assurément va repousser et réclamera, affamée, de l'air, de la lumière, des caresses et du pain... réclamera des chemins pour marcher... des voix à écouter... des visages à regarder, du vent de la pluie du soleil et de la fraîcheur – et si marchant dans le bois inconnu de la vie j'ai envie de courir et si je meurs épuisée par une course heureuse sous le soleil, contre le vent... si je meurs de la surprise de quelque nouveau visage-rencontre caché derrière un arbre en attente, si je meurs foudroyée par l'éclair de la joie, étouffée par une étreinte trop forte, noyée dans une tempête d'émotions entraînant vers une mer qui invisible attend derrière la nuit, si je meurs vidée de mon sang par les blessures ouvertes d'un amour perdu que rien n'aura pu refermer, si je meurs poignardée par la lame effilée d'un regard cruel, je vous demande seulement ceci : ne cherchez pas à vous expliquer ma mort, mais tout au plus pensez – ne le dites pas fort, les morts trahissent – ne le dites pas fort, mais pensez en vous-mêmes : elle est morte parce qu'elle a vécu. »

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