[Zagor Classic. 5, La valle prohibita | Guido Nolitta ; Gallieno Ferri]
Violation de territoire (suite et fin).
Le journaliste Jack Webb approche Sparrow, le propriétaire véreux du casino flottant « L’Etoile du fleuve » afin de faire la lumière sur les jeux de hasard truqués. L’Australien, lieutenant de Sparrow, se charge d’éliminer l’importun en le jetant inanimé dans le fleuve. C’est sans compter sur Zagor qui repère les sinistres manigances des larrons et agit promptement pour redresser les torts. Pendant ce temps, Cico s’active dans la salle des machines. Les Indiens Powhatan abordent le bateau à aubes, bien décidé à éliminer les envahisseurs blancs qui ont violé leur territoire.
La vallée interdite (début).
Boston Joe découvre une grotte d’Ali Baba contenant les richesses accumulées lors de rapines par des bandits. Les « propriétaires » du butin entassé surprennent le vieux prospecteur qui est blessé mais réussit à prendre la fuite. Recueilli par Zagor et Cico, Boston Joe se remet de sa blessure et prend rapidement la tangente. Les dangereux bandits l’ont toutefois pisté et atteignent la cabane des marais. Ils s’en prennent à Cico resté seul dans la cabane, bien décidé à récupérer coûte que coûte la part du butin dérobée par Boston Joe.
Zagor, série italienne ancrée dans l’imaginaire collectif des jeunes lecteurs d’illustrés des années 1960 s’inscrit dans l’âge d’or des petits formats. Imprimés en noir et blanc sous une couverture papier en couleur criarde, les PF pouvaient facilement se dissimuler et se lire en cachette puisque cette bédé populaire, d’un coût modique, était largement décriée. En France, certains titres étaient tout de même vendus à plus de 100 000 exemplaires par mois. Avec son contenu daté, Zagor est pourtant réédité en couleur chez son éditeur princeps Bonelli mais il ne paraît plus en France. Agissant comme une madeleine proustienne, Zagor réveille toute une époque où les héros positifs travaillaient inlassablement et avec succès à combattre le mal. Bourrées d’invraisemblances, de clichés et d’erreurs, les histoires brassant tous les poncifs imaginables se dégustent néanmoins, prêtant à sourire béatement.
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