Cette "suite" de Thérèse Desqueyroux se situe quinze ans plus tard, à Paris.
Thérèse vit seule, quasi recluse dans son appartement, avec pour compagnie une jeune domestique. Quand arrive de façon imprévue sa fille de 17 ans, amoureuse d'un jeune homme venu finir ses études dans la capitale.
Sa vie va en être bouleversée.

Thérèse a visiblement une quarantaine d'années , même si l'auteur semble décrire une femme âgée, proche de sa fin. Elle a surtout un regard sans concession sur ceux qui l'entoure. Une clairvoyance qu'elle n'arrive pas à s'appliquer à elle-même, marquée par la longue tentative d'empoisonnement de son passé, la conduisant à la paranoïa.

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Mauriac fait de Thérèse un être métaphysique plus qu'un individu et je crois qu'il insiste beaucoup sur le fait qu'elle ait l'air "brûlé", comme une victime du démon et une tentatrice aussi. Elle s'est brûlée, elle a brûlé, elle va s'éteindre... je crois que la métaphore va dans ce sens-là, mais je n'ose rien asséner car je l'ai lu il y a presque trente ans !...