Un malheur ouatiné…
Vincent Flamand raconte sa vie familiale. Le premier récit,
Fifoche, est centré sur son père, un homme déjà plus âgé, fragile, hors normes. Le second récit,
La possibilité du garçon, évoque sa maman, dévouée, trop attentive, sans doute, oppressante, désignée sous la dénomination « ta femme » dans la première partie.
Pas de haine, une totale compréhension, certes, mais j’aurais, quant à moi préféré un cri de rage ou de révolte plutôt que cette lecture intelligente et sensible de son passé. Vincent n’est pas un enfant martyr, il n’a pas été abusé, maltraité, brimé, rejeté. Et pourtant, il ne commence à vivre qu’à la mort de sa mère, c’est d’ailleurs à ce moment-là qu’il tombe amoureux –avec sa bénédiction- et entame une vie de couple.
J’aurais aimé entendre la voix de cette mère.
Ce récit est passionnant, je n’ai eu de cesse de l’avoir terminé. Et pourtant, un puissant sentiment de malaise s’est emparé de moi au fur et à mesure que je le lisais. Pourquoi ? Peut-être que d’autres lecteurs pourront éclairer ma compréhension…
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