Ben Bradford est un brave type, marié, deux enfants en bas âge, avocat avec un bon salaire à Wall Street. Mais il aurait rêvé d'être photographe, sa passion. Son couple ne va plus très fort et sa femme lui annonce qu'elle le quitte. Choqué par une décision qu'il n'a pas vraiment vu venir, il découvre qu'elle avait une liaison avec un de leurs voisins, un type imbuvable, et photographe de métier, lui. A la faveur d'un accident, il va s'emparer de la vie de son rival et tout redémarrer à zéro...
J'ai toujours été fascinée par ces gens qui disparaissent et changent de vie... C'est pourquoi je me suis emparée de ce livre de Douglas Kennedy, parmi la collection que mon mari m'encourageait à lire depuis des mois. Hélas, si l'intrigue est assez bien construite, on sent bien là l'oeuvre d'un débutant. Les enchaînement sont téléphonés, les portraits, convenus, le style, assez pauvre. Je dirais qu'on sent presque l'atelier d'écriture derrière tout ça (sans vouloir offenser les ateliers d'écriture - je pensais plutôt aux stages à l'américaine, proposés parfois en Université, dont chacun ressort persuadé de devenir le prochain Prix Nobel de Littérature!) Bof-bof, donc. Ceci dit, j'ai avalé le truc en 3 jours, ça se lit comme de rien ! Si ça avait si nul, je n'aurais pas insisté, sans doute... Je sais que Kennedy a fait bien mieux depuis, ce n'est pas un cas désespéré...
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