Replaçons cette oeuvre dans son contexte historique : 1976.
Pier Paolo Pasolini propose ici un ouvrage assez plasant compte tenu du thème abordé dans toutes ses représentations : le fascisme comme conformisme et donc la dénonciation de toutes les formes qu'il prend (comme l'eau qui épouse toutes formes).

Intéressant mais daté.
Daté parce que le temps ayant érodé la praxis pasolinienne, celle-ci apparaît comme une construction hors du réel. En effet assimiler fascisme à conformisme, qu'il soit de droite ou de gauche, dénoncer la société de consommation comme nouvelle forme d'un totalitarisme, c'est pour le moins démodé et erroné.
Reste la prose de Pasolini, libre et vivante, et rien que pour ellle ce livre mérite toute l'attention qu'on a pu porter à son oeuvre cinématographique.

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