La magie Giono. Un de ses romans que je connaissais pas. Trois femmes plus toutes jeunes veillent un mort dans ce vieux pays de Haute Provence . Il fait froid, la nuit sera longue, il faut faire du café... Allez Thérèse racontez nous quand vous avez connu votre mari Firmin, celui qui aidait le maréchal ferrand....Et c'est parti pour 400 pages de poésie,d'histoires, de contes... la veillée n'est qu'un prétexte ; Thérese raconte mais sa vieille tête a des absences, il faut dire qu'elle approche les 90 printemps, alors sa cadette de 20 ans plus jeune reprend le fil du récit qui n'a rien à voir avec celui dont se souvient Thérèse... Et l'on en apprend de belles sur les frasques de la Thérèse et de son mari Firmin, comment ils ont manipulé un couple de bourgeois philanthropes qu'ils ont acculé à la ruine. Et comment cette Thérèse, cette pauv' vieille, a réussi à éliminer son mari...
Enchantement du style de Giono.Un vrai plaisir jubilatoire (si l'expression n'était pas si galvaudéee....).

A noter : le récit ne se déroule pas au "pays de Giono" (Manosque, la Durance, la montagne de Lure...) mais en grande partie à Châtillon (Châtillon en Diois-Drôme).

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Il est sur ma pàl : je m'en frotte les mains.

Je suis plongé en ce moment dans Giono, "Les vraies richesses" et surtout "Provence". J'ai pas mal arpenté les Alpes de Haute Provence et les descriptions faites par le maestro sont criantes de justesse et de vérité. Je vois par moi-même et je pense à lui en même temps. C'est la magie du verbe poétique qui colle à la réalité et s'envole dans l'imaginaire. Pour un marcheur comme toi, il y a des émerveillements à dénicher dans le coin qui ne perdent rien à attendre.
Anchio !
Franz