Nadia est née en 1961 à Saint-Pétersbourg, avec une seule passion, ou plus exactement ' une raison de vivre : soigner. Major de la faculté de médecine de Leningrad, spécialisée en neurologie, elle est nommée professeur à 26 ans. Un parcours exceptionnel. Or Nadia est juive. Médecin de quartier on l'aurait supportée, mais professeur, chef de service ? Non. On lui refuse un poste, on la menace, les pressions du KGB sont incessantes. Alors elle fuit. Avec Leonid, son mari, et leur fils de 5 ans, caché dans le coffre de la voiture, ils partent dans le plus grand secret. Leur destination: la France. Nous sommes dans les années 90, ils sont médecins tous les deux, et pourtant ils vont manquer mourir de faim dans un foyer. Mais grâce à la main tendue par des gens formidables, Nadia emballe son destin : elle travaille dur, apprend en trois mois assez de français pour repasser ses diplômes, et très vite les patients affluent convaincus par sa compétence... Aujourd'hui, elle est un médecin très réputé, qui soigne jour et nuit, et mène des recherches prometteuses. Ce pour quoi elle est née, ce dont elle avait rêvé. La France a été pour Nadia et les siens une Terre promise. |