Tatiana Ivanovna a consacré sa vie entière à ses maîtres, les Karine, qu'elle a vus naître et grandir.
Lorsque la révolution russe les chasse de leur domaine, elle les suit jusqu'à Odessa d'abord, puis jusqu'à Paris, dans ce petit appartement du quartier des Ternes, où les exilés tournent en rond comme les mouches d'automne... Avec un art consommé de la touche infime, de la progression insensible, qui évoque l'influence de Tchekhov, ce roman peint les désarrois et les nostalgies de ces survivants d'un monde perdu.