J’ai retrouvé ce qui me fait apprécier Benacquista: un roman noir « à la française » avec ironie et traits d’humour, des aspects un peu loufoques et déjantés - et une certaine vision des choses qui n’est pas « mainstream ». Je n’irai pas jusqu’à dire amorale, mais plutôt pas toujours politiquement correcte.

Bref, un petit livre sans prétention qui se lit avec plaisir. Et les illustrations de Tardi ne gâchent rien, bien au contraire.

Lu en passant, pur moment de détente. Pas réfléchir, me reposer, pile poil ce qu'il me fallait, et ça se lit très bien ainsi.
L'histoire n'est pas sensationnelle, mais n'est pas déconnante non plus. Je suis entré dedans très vite, et regrette un peu qu'il n'y ait pas eu quelques développements qui auraient pu rentre l'ouvrage beaucoup plus intéressant (mais alors ça m'aurait fait réfléchir, ce dont je n'avais pas besoin). Bref, quand je saurais ce que je veux je vous le dirai.

Les éditions Estuaire proposent à un auteur et un illustrateur de travailler ensemble pour un carnet littéraire. Ce duo ci est excellent : un texte corrosif de Benacquista, l'histoire triste d'un transporteur de fond, des illustrations parfaites de Tardi en sepia, un duo jubilatoire ! A dévorer sans aucune modération.

Tout est dans la grisaille : la petite vie de Marc en banlieue, son métier de transporteur de fond, son destin tragique, sa pénible convalescence, sa reconversion en serrurier volant, … Les dessins de Jacques Tardi en sépia viennent illustrer à merveille ce petit ouvrage qui, une fois ouvert, refuse obstinément de se fermer. Il m'aura tenu en haleine le temps d'un aller-retour en train.