La fin de cette mini série en quatre tomes.
Fin 1944- début 1945 : c'est la débâcle face à l'avancée écrasante de l'Armée Rouge. Pour Kessler et son groupe c'est l'époque des combats avec des moyens dérisoires (cocktails Molotov contre les chars russes).
C'est l'arrivée des derniers renforts, des vieillards, des enfants de treize ans fanatisés mais sans aucune préparation militaire.
C'est surtout le moment se pencher sur tous leurs camarades disparus, sur toutes leurs souffrances, sur toutes les horreurs dont ils ont été témoins et que "personne ne pourrait comprendre... même en l'ayant vécu".
La fin de la guerre ne sera pas pour autant la fin des souffrances pour Kessler.
C'est maintenant la période des retraites et replis "stratégiques" sur de nouvelles lignes de défense "renforcées", tous ces reculs s'accompagnant de la destruction par le feu des villages, la politique de la terre brûlée, alors que l'hiver arrive.
Pour Kessler et ses camarades c'est l'heure du doute et des désillusions.
De mai à l'opération Citadelle de juillet 1943, la vie d'une petite unité allemande en Russie aux illusions encore tenaces grâce aux renforts et aux innovations matérielles (le panzer Tigre).
Mais l'armée russe n'est plus cette armée qu'ils bousculaient en 1941 et le temps des revers et du découragement a changé de camp.
Cette BD est inspirée notamment de la série "Génération War".
Ernst Kessler, est un jeune soldat de 19 ans, tout juste sorti d'un camp d'entraînement. En cet automne 1942, il a encore plein d'illusions, fier des victoires incessantes remportées par les armées du IIIème Reich.
Incorporé aux troupes du front russe, il va découvrir sur la route qui le mène ver Stalingrad un ennemi plus redoutable que les Soviétiques : l'Hiver russe.
L'histoire se déroule en une succession d'épisodes faits de marches, de souffrances, d'attentes, d'attaques de partisans dans lesquels le jeune homme usera son enthousiasme.