5 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 3 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : argent, caste, chauffeur, corruption, esclavage, exploitation, inde, mensonge, meurtre, oppression, pauvrete, pouvoir, tigre blanc
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[Le tigre blanc | Aravind Adiga, Annick Le Goyat (Traduc...] |
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Message |
Claudine
Sexe: Inscrit le: 15 Nov 2007 Messages: 361 Localisation: la rochelle
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Posté: Dim 14 Mai 2017 20:45
Sujet du message: [Le tigre blanc | Aravind Adiga, Annick Le Goyat (Traduc...]
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J'ai bien aimé le récit du parcours de cet indien, parti de rien et qui va s'en sortir malgré les conditions déplorables de sa jeunesse. Une face de l'Inde assez peu connue et pourtant une triste réalité. Le roman est bien écrit et sans sensiblerie. Les rapports entre indiens riches et indiens pauvres sont choquants pour un pays qui a su évoluer économiquement mais a beaucoup de mal à accepter et comprendre les droits essentiels de chaque être humain.
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[Le tigre blanc | Aravind Adiga] |
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Message |
maroni
Sexe: Inscrit le: 02 Jan 2009 Messages: 936 Localisation: Paris
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Posté: Mar 27 Juil 2010 17:00
Sujet du message: [Le tigre blanc | Aravind Adiga]
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Un livre nécessaire, qui contrebalance utilement le discours-loukhoum officiel sur l'Inde," la première démocratie du monde".
Le roman d'Abiga est dans les domaines historique, économique, sociétal, et "religieux de l'Inde un révélateur chimique, de toutes les ordures, les bassesses, les struggle for life, les emprisonnements qui la traverse.
Si son roman, intéressant, décrit avec justesse l'humanité de certains, il scanne les autres comme un projecteur incandescent faisant ressortir les horribles taches.
Alors c'est donc avec d'autres comme l'Equilibre du monde de R. Mistry, un livre indispensable, complément de n'importe quel bon guide sur ce si attachant pays sous-continent.
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[Le tigre blanc | Aravind Adiga] |
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Auteur |
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Message |
parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Mar 21 Avr 2009 22:11
Sujet du message: [Le tigre blanc | Aravind Adiga]
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Le destin de ma vie était marqué. Je serais allé en prison pour un homicide que je n'avais pas commis. J'étais terrorisé, pourtant même pas un instant l’idée ne me traversa l'esprit de dire la vérité au juge. J'étais piégé dans la cage à poules.
"Dans la jungle, quel est l’animal le plus rare … Celui qui ne se présente qu’une fois par génération ? " - demanda l’inspecteur au protagoniste enfant qui avait su répondre à ses questions sur les bancs de l’école.
"Le tigre blanc. - C’est ce que tu es, dans cette jungle-ci".
Comme ça, dès les premières pages, nous est donnée l'explication du titre de cet excellent premier roman d'Aravind Adiga, lauréat du Man Booker Prize 2008. C’est celle du tigre blanc, splendide dans son unicité qui le diversifie lui et le jeune Balram de tous leurs autres pairs, c’est la première de toutes les images d'animaux contenues dans le livre - un cadre cynique et impitoyable de l'Inde actuelle.
Déjà, dans le village où vit Balram, les habitants sont sujets aux chantages mafieux des "Animaux" - le Buffle, la Cigogne, le Corbeau et le Sanglier, les quatre grands propriétaires terriens dont chacun tirait son surnom des singularités connues de leur appétit.
Plus tard, lorsque Balram devint chauffeur à New Delhi, il sera surnommé "Rat-des-Champs" ; l'oncle de son patron est appelé "la Mangouste" ; lui- même parlera des autres serviteurs comme du "Cercle des Singes" et de l'Inde entière comme de la "Cage à poules" : rapaces, cruels, sournois, violents, ridicules, abjects, ils sont tous objet de mépris et de dégoût. Sauf lui, Balram, "le Tigre Blanc", l'indien "cuit à moitié" qui a reçu assez d’instruction pour pouvoir prétendre à autre chose, même s’il n'a pas assez de moyen pour pouvoir sortir de la cage à poules de manière licite.
Pour raconter l'histoire de sa vie, Balram emploie le prétexte narratif d'écrire des lettres au premier ministre chinois Wen Jiabao, attendu en visite en Inde la semaine qui arrive. Balram se définit comme « un homme pensant et un entrepreneur » et vit à Bangalore, centre mondial de la technologie et de l’outsourcing : de quelle manière, il a pu arriver là du village boueux des Ténèbres - comme il appelle toute la partie de l'Inde sillonnée par ce qui était une fois le fleuve sacré du Gange et maintenant qui est presque un cloaque à ciel ouvert – c’est son histoire.
Le tigre blanc est, donc et en même temps, un roman de formation, fascinant dans sa négativité justifiée et un portrait de la société vu par le bas
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