Une nouvelle forme d'encéphalite mortelle frappe les hommes. Pour y échapper deux solutions : l'ablation, physique ou chimique, des organes génitaux ou la "protection" sous forme d'isolement.
Le docteur Ralph Martinelli, chercheur d'un vaccin contre cette maladie, se retrouve dans un laboratoire privé isolé, entouré de barbelés et de miradors, sous la surveillance de miliciennes.
Pendant ce temps, les femmes prennent le rôle principal dans la société américaine, prônant la haine du mâle.
Un livre parfois sombre dans la description de l'environnement concentrationnaire, parfois drôle par les réactions du héros qui prend conscience du rôle d'objet sexuel et subalterne qu'il occupe désormais.
Un roman qui met en scène le revirement de situation entre les hommes et les femmes, après l'action d'une épidémie qui tue nombre de mâles. Ou quand les femmes qui prennent le pouvoir exercent sur l'homme la domination que les hommes ont exercé sur elles dans l'histoire de l'humanité. Mais la résistance existe, elle est féministe mais veut accueillir le mâle non comme l'ennemi, mais comme le partenaire.
Un roman qui se lit vite et bien, dont la rhétorique est intelligente.