Durant son long voyage en Orient, Lamartine (1790-1869) ne passe que quelques jours à Athènes, mais les impressions qu'il consigne alors dans son journal témoignent des sentiments les plus élevés dont fut capable le romantisme. Animé d'une foi exaltée dans le peuple, ému autant qu'inquiété par la beauté magistrale des sites athéniens, le poète livre ici une intimité sublime. Texte extrait de Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient, 1832-33, ou Notes d'un voyageur.
Tout est dit dans le résumé : sublime ! Lamartine se retournerait dans sa tombe s'il voyait que de nos jours un souvenir de voyage se résume à un selfie !