5 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 3 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Notation moyenne de ce livre : (4 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)
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[La douceur des hommes | Greggio Simonetta] |
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Auteur |
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Message |
onaris
Inscrit le: 28 Fév 2009 Messages: 1459 Localisation: Occitanie
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Posté: Lun 27 Avr 2015 6:52
Sujet du message: [La douceur des hommes | Greggio Simonetta]
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Alors qu'elle sait qu'elle vit ses derniers jours, Fosca décide de repartir dans le Sud, à bord d'une Rolls-Royce, emmenant avec elle sa petite-fille Constance. C'est l'occasion pour revivre ses plus beaux souvenirs, ses rencontres amoureuses, ses amitiés...
Un court roman plein de sagesse et de sérénité.
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[La Douceur des hommes | Simonetta Greggio] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Ven 03 Oct 2008 9:30
Sujet du message: [La Douceur des hommes | Simonetta Greggio]
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1er roman d’une Italienne de 47 ans qui écrit en français (pour ne pas que son père colérique lise ses écrits), La douceur des hommes a été sévèrement dégraissé puisqu’à l’origine il faisait 500 pages et qu’à l’arrivée, il se loge dans 150 pages aérées. On peut prendre légitimement peur dès l’abord du livre car le titre n’augure a priori rien de bien excitant. La 4e de couverture n’est guère plus enthousiasmante. On sent qu’on va flirter avec le poncif, les bons sentiments, le symbole éculé, les sorties théâtrales, le raffinement des gens tellement chics (la mort à Venise, les palaces décrépits, les Rolls-Royce à bout de course…). Heureusement, la minceur de l’opuscule rassure. Puis, dès le livre ouvert, les citations en exergue exercent une première aimantation, légère mais réelle. Le soliloque de l’empereur Hadrien fait mouche : « […] Tâchons d’entrer dans la mort les yeux ouverts ». Il est aussitôt tempéré par une phrase du chanteur Lucio Battisti : « […] tant de bras t’ont étreint tu le sais pour devenir ce que tu es ». Entre la gravité et la légèreté, on sait qu’on va danser de concert avec Fosca sur le fil de sa vie, juste après le grand saut, par la voix et l’écriture de sa confidente des derniers instants, Constance. Les pages défilent. On n’y prend garde. On reste désarmé face à une vie vécue au plus près de l’amour et de la vie, avec la raison chevillée au corps. L’attraction du livre va grandissante à mesure que la lecture l’effeuille. Certaines phrases ciselées et calibrées possèdent le grain de la beauté : « A trois heures du matin, l’heure à laquelle les sentinelles s’endorment, les malades se réveillent, les amants se tournent le dos, Fosca me regarda… » ; « Celles qui s’appartiennent peuvent se donner » ; « […] la jeunesse tenait lieu d’hygiène, la beauté de morale ». On pourrait ainsi en égrener des chapelets pour tenter de conjurer le mauvais sort fait à la vie qui s’enfuit, inexorablement, infiniment, aveuglément. Par la grâce d’une écriture déliée, sans emphase et sans pathos, les fils de la vie de Fosca et de Constance se détricotent avec un certain bonheur, une vraie douceur, un grand respect. Prise dans le filet des mots, l’ombre s’ajoure alors un court instant et devient lumière.
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[La douceur des hommes | Simonetta Greggio] |
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Message |
mamoune
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2005 Messages: 2135 Localisation: Ste Foy les Lyon (69)
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Posté: Mar 05 Fév 2008 11:03
Sujet du message: [La douceur des hommes | Simonetta Greggio]
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A bord d'une Rolls-Royce Silver, deux femmes rejoignent le Sud. Menton, puis l'Italie. Fosca 87 ans raconte à Constance, ses amours. Les hommes, elle les a adorés, détestés, quittés ou épousés.
C'est un roman qui parle d'amour et de vie, de douceur et de désir. Mais également de manque, de loupé, de regret et de silence.
Rien de bien nouveau ou surprenant dans ce roman mais j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire, une écriture simple et claire et douce aussi. Ces deux femmes sont attachantes et émouvantes chacune à leur façon.
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