20 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 12 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : asie, biographie, chine, chinoise, condition feminine, conditon feminine, cruaute, femme, folie, histoire vraie, mariage, meres, oppression, revolution, revolution culturelle, temoignage, terrible temoignage sur la condition feminine en chine, vie quotidienne, viol
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
BlueSyrinx
Sexe: Inscrit le: 05 Nov 2013 Messages: 266 Localisation: Paris
|
|
Posté: Sam 11 Avr 2015 8:58
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Xinran nous propose dans ce livre les histoires de plusieurs femmes, qu'elle a croisées, ou qui lui ont été rapportées dans le cadre de l'émission de radio qu'elle a animée autour de la vie des femmes chinoises.
Elle pose la question du bonheur pour les chinoises, de leurs rêves et de leurs espoirs, de leur quotidien, de leur sexualité, brisant ainsi les tabous qui pèsent sur la société et créent des ombres sur certaines parties de leur vie.
Ces récits sont tour à tout touchants et indignants, au gré des rencontres de Xinran.
Un roman d'une force incroyable.
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Sirius
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2009 Messages: 464 Localisation: Suisse
|
|
Posté: Mar 25 Juin 2013 15:04
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 4 >> |
|
Ce livre est écrit par une journaliste qui à interrogé et reçu des lettres de plusieurs femmes chinoise. Elle en a tiré ce livre qui raconte l’histoire de quelques unes. Je n’ai pas spécialement aimé ce livre qui est comme un recueil de nouvelles ce que j’aime pas trop…
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Claudine
Sexe: Inscrit le: 15 Nov 2007 Messages: 361 Localisation: la rochelle
|
|
Posté: Sam 16 Oct 2010 16:53
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Je ne l'ai pas lu jusqu'au bout. Je n'ai pas du tout accroché. C'est une suite d'histoires de femmes,plutôt dramatiques, mais je ne comprends pas l'intention de l'auteur. Ces douleurs sont typiquement féminines, mais pas typiquement chinoises. Les guerres, les régimes totalitaires, les conditions sociales conduisent tous, quel que soit le pays, à ce genre de drames. Rien de nouveau et du coup j'y ai vu un peu de voyeurisme.
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
melusine170
Sexe: Inscrit le: 05 Avr 2008 Messages: 153 Localisation: la rochelle
|
|
Posté: Dim 03 Oct 2010 13:39
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 1 >> |
|
Aucune femme, quel que soit le pays, le gouvernement, la religion ne mérite tels traitements. L'auteure, Xinran, parle de femmes chinoises dont elle a reçu les témoignages lorsqu'elle était animatrice sur une radio de Nankin, et elle nous fait découvrir leurs conditions de vie effroyables lors de la Révolution culturelle. Tous les témoignages recueillis, quel que soit le milieu social des femmes concernées, parlent de mariages forcés, de viols, d'abandon, de familles décimées, de pauvreté, de dénonciations, de cruauté ou de folie... Ce livre m'a beaucoup émue.
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran] |
|
|
Auteur |
|
Message |
chlorine
Sexe: Inscrit le: 30 Sep 2006 Messages: 620 Localisation: Paris
|
|
Posté: Dim 05 Juil 2009 21:29
Sujet du message: [Chinoises | Xinran]
|
Commentaires : 2 >> |
|
Un livre très émouvant sur la vie des femmes en Chine, et les différentes épreuves que certaines ont dû subir, qu'il s'agisse d'inceste, de persécutions ou de viols pendant la révolution culturelle par exemple, ou autres mariages forcés.
Un livre qui dévoile un peu de la Chine et de son histoire récente, peu connue de moi, et qui essaie de montrer ce qui est caché ou non dit, y compris par les chinois eux-mêmes. J'ai donc apprécié ce livre qui m'a apporté un éclairage nouveau.
Cependant, il me semble que ce livre est peut-être plus intéressant pour des lecteurs chinois qu'étrangers. En effet, certaines choses décrites dans ce livre, bien qu'horribles, sont loin d'être spécifiques à la Chine malheureusement, comme par exemple un père qui viole sa fille alors que la mère est au courant et laisse faire. D'autres choses sont spécifiques à la Chine, comme les horreurs perpétrées par la révolution culturelle, et du coup là j'aurais aimé en savoir plus et ne pas considérer uniquement le point de vue des femmes.
|
|
|
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Chimèle
Sexe: Inscrit le: 29 Juil 2007 Messages: 123 Localisation: Drôme
|
|
Posté: Ven 22 Fév 2008 19:59
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Ces vies massacrées par les traditions ou par l'Histoire m'ont bouleversée. Elles m'ont rappelé "Fleurs de Chine" de Wei Wei
qui est un roman, où des femmes aux noms de fleurs traversent et font, souvent dans de grandes souffrances physiques et morales, l'histoire récente de la Chine.
Cette lecture m'a confortée dans ma décision de "marrainer" à travers l'association "Couleurs de Chine" la scolarité d'une petite fille de la minorité Yao qui vit dans la province du Guanxi.
http://www.couleursdechine.org/index.php
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
BMR
Sexe: Inscrit le: 30 Avr 2007 Messages: 155 Localisation: Paris
|
|
Posté: Jeu 15 Nov 2007 22:45
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 2 >> |
|
Xinran c'est un peu la Ménie Grégoire de la Chine, pour ceux qui s'en souviennent (de Ménie Grégoire).
Journaliste et animatrice d'une émission de radio, elle recueille les témoignages de femmes. De femmes de Chine. De Chinoises, donc.
[...] Bonsoir, amis de la radio, vous écoutez "Mots sur la brise nocturne". Mon nom est Xinran, et je débats en direct avec vous du monde des femmes. De dix à douze tous les soirs, vous pouvez vous mettre à l'écoute de la vie des femmes, des battements de leurs coeurs et écouter leurs histoires.
De ses enquêtes et témoignages, elle en tirera ce bouquin. Parce que le Vieux Chen lui a dit : «Xinran, vous devriez écrire tout cela. Écrire permet de se décharger de ce que l'on porte [...]. Si vous n'écrivez pas ces histoires, leur trop-plein va vous briser le coeur».
Résultat, c'est notre coeur à nous qui se fendille un peu à cette lecture.
Parce que c'est tout simplement effarant : comment peut-on vivre cela ? comment peut-on faire vivre cela ?
On se croirait au Moyen-âge, au mieux au siècle dernier (enfin, l'avant-dernier).
Mais non, toutes ces histoires ont été recueillies entre ... 1970 et 1990 !
[...] - Je vous raconterai l'histoire de ma fille, si vous voulez, mais pas ici. Je ne veux pas que les enfants me voient pleurer».
Ou encore :
[...] Il ne me restait qu'à demander à la directrice Ding si elle acceptait que je l'interroge. Elle a acquiescé, mais m'a suggéré de patienter jusquau jour de la fête nationale avant de revenir la voir. Quand je lui ai demandé pourquoi, elle m'a répondu :
- Mon histoire ne sera pas longue, mais la raconter va me rendre malade pendant plusieurs jours. J'aurai besoin de temps pour m'en remettre».
Tout est dit : au lecteur aussi, il faudra quelques jours pour s'en remettre, même si la distance du livre de papier et de la lointaine Chine rend les choses heureusement moins vraies.
C'est la dure condition féminine qui est donnée à lire ici. La terrible condition des femmes chinoises de la fin de ce siècle (le dernier, cette fois) alors que la Chine est en train de s'ouvrir et qu'il est désormais possible de parler. Un peu.
Il est question d'inceste, de viols, d'ignorance et de misère sexuelle, de mariages arrangés (par le Parti, on n'est plus au Moyen-âge !), de séparations entre mère et fille, tout cela sur le fond de l'histoire toute récente de la Chine.
Et notamment les drames nés pendant les terribles années de la Révolution Culturelle.
L'écriture est sobre et simple (Xinran est journaliste) entièrement au service de ces histoires crues, dures et vraies, qui se suffisent à elles-mêmes.
La plus belle (sans doute parce que c'est la seule qui met en cause une catastrophe naturelle et non pas la noirceur humaine) est celle du tremblement de terre [extraits] :
[...] Ce matin-là, avant l'aube, j'ai été réveillée par un bruit étrange, un grondement et un sifflement, comme si un train était entré dans notre maison. [...] Tout est arrivé si vite. Je me suis traînée face au trou béant qui avait été l'autre moitié de ma maison. Mon mari et mes enfants s'étaient évanouis sous mes yeux. [...]
Cela fait presque vingt ans maintenant, mais presque tous les jours à l'aube, j'entends un train qui gronde et qui siffle, et les cris de mes enfants. Parfois je suis si effrayée par ces sons que je me mets au lit très tôt et je glisse un réveil sous mon oreiller pour me réveiller avant. Quand il sonne, je m'assieds jusqu'à ce qu'il fasse jour, parfois je me rendors après quatre heures. Mais au bout de quelques jours de ce traitement, j'ai envie d'entendre ces bruits de cauchemar de nouveau, parce que j'y entends aussi les voix de mes enfants.
Ouf. Il faut avoir le coeur bien accroché pour aller au bout de cette douzaine d'histoires (comme autant de petites nouvelles, de petits reportages) et découvrir derrière ces épouvantables tranches de vie, la vie justement, la force vive qui a permis à ces femmes de traverser ces épreuves, d'y survivre ... et de les raconter.
Pour finir sur une note un peu plus légère, on relèvera quelques dictons et proverbes qui émaillent ce bouquin ... comme tout bon livre chinois :
Dans chaque famille, il y a un livre qu'il vaut mieux ne pas lire à haute voix.
La première personne qui a mangé du crabe a dû aussi manger de l'araignée avant de se rendre compte que ce n'était pas bon.
À la campagne, le ciel est haut et l'empereur est loin.
L'argent rend les hommes méchants, la méchanceté rend les femmes riches.
Les épouses des autres sont toujours mieux, mais les meilleurs enfants, ce sont les notres.
L'eau porte le bateau, elle peut aussi le faire chavirer.
Si vous vous tenez droit, pourquoi redouter que votre ombre soit tordue ?
Le poulet dans se mangeoire a du grain, mais le pot à soupe n'est pas loin. La grue sauvage n'a rien, mais son monde est vaste.
Il faut craindre les mains des hommes et la langue des femmes.
Et pour finir, en guise de conclusion et de résumé :
Les femmes sont comme l'eau et les hommes comme les montagnes.
Les hommes ont besoin des femmes pour se former une image d'eux-mêmes - comme les montagnes se reflètent dans les rivières. Mais les rivières coulent des montagnes. Où est la bonne image ?
|
|
|
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
|
|
Posté: Lun 01 Oct 2007 13:33
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 1 >> |
|
Maintenant c'est à vous de jouer !
Très bonne lecture !
Opération Chemins de Lecture - Octobre 2007 - Val d'Orge
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Romi
Sexe: Inscrit le: 03 Aoû 2006 Messages: 130 Localisation: Valenciennes
|
|
Posté: Mer 08 Aoû 2007 16:55
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Multiples tableaux d'autant de portraits de femmes dans la Chine d'aujourd'hui, entre tradition et modernité... Très émouvant.
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Larkéo
Sexe: Inscrit le: 03 Mai 2006 Messages: 407 Localisation: Bretagne (Côtes d'Armor)
|
|
Posté: Mar 01 Mai 2007 11:35
Sujet du message: [Chinoises | Xinran]
|
Commentaires : 1 >> |
|
Une journaliste recueille les confidences de femmes chinoises et l'ensemble trace un portrait tragique de la condition des chinoises au XXe siècle. C'est un documentaire qui surprend et bouleverse. L'écriture, journalistique et simple, laisse transparaître beaucoup d'émotion.
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
InFolio
Sexe: Inscrit le: 25 Mar 2007 Messages: 33
|
|
Posté: Lun 26 Mar 2007 22:04
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 0 >> |
|
D'abord, un avertissement en début de livre " Les histoires racontées ici sont véridiques, mais les noms ont été changés pour protéger les personnes concernées".
Xinran est une journaliste chinoise. Elle a animé, tous les soirs, sur une radio en Chine une émission intitulée 'Mots sur la brise nocturne' de 1989 à 1997. Cette émission s'intéresse aux femmes chinoises, à leur vie quotidienne, aborde des sujets de société et surtout leur permet de s'exprimer.
Quelques mois après qu'elle ait commencé à faire cette émission, elle reçoit une lettre boulversante où on lui signale dans un village une jeune fille qui a été vendue à un vieillard qui l'a épousée. De peur qu'elle ne s'enfuie, la fille est attachée à une grosse chaîne qui met sa vie en danger. Xinran a alors décidé d'agir et a pu sauver la fille. Mais elle a reçu plus de reproches que de remerciements, et en est venu à se poser la question de savoir ce que vaut la vie d'une fille en Chine.
Ce livre comporte donc, outre des commentaires sur l'évolution de l'émission de Xinran et diverses anecdotes sur des rencontres avec des femmes, la retranscription de témoignages de femmes qui ont raconté leur vie à Xinran.
Ainsi, on suit la progression de l'émission de Xinran au fil des ans. Au départ, elle ne pouvait que s'appuyer sur des courriers, puis le lire... Elle arrive petit à petit à faire diffuser des appels téléphoniques, puis à enregistrer de longs messages téléphoniques... On la voit aller à la rencontre de femmes qui l'ont contactée, on la voit s'impliquer pour aider certaines femmes...
Mais aussi, on découvre la vie de ces femmes, de toutes origines, de tout milieu social, sous le régime communiste après le début de la Révolution culturelle en 1966. Désignation comme ennemis du Parti de tous les étrangers ou ceux qui ont travaillé à l'étranger et de tous ceux qui possédaient des biens, familles brisées, emprisonnements, envoi en 'rééducation' à la campagne, séparation de couples, dénonciations, accusations, fuites, viols, mariages forcés... Les histoires parlant de douleur, de souffrance physique, de folie sont assez difficiles à lire, d'autres témoignages de femmes racontant leur vie sous le régime, leur enfermement... sont aussi révoltant mais moins 'horribles' à lire.
Souvent, l'amour tient une part non négligeable dans les récits. La sexualité est aussi un thème qui revient souvent. "Pendant trop longtemps, toute discusson ayant trait à la sexualité avait été interdite et tout contact physique entre un homme et un femme qui n'étaient pas mariés avait encouru la condamnation publique".
La narratrice semble retranscrire tout cela très froidement, d'une façon descriptive très mécanique, mais elle en vient elle aussi à parler d'elle. On comprend qu'elle a, elle aussi, beaucoup souffert. Parfois, rarement, elle laisse transparaitre en une phrase à quel point l'un ou l'autre récit l'a boulversée. Une phrase attribuée à un autre personnage décrit bien l'état d'esprit de toutes ces personnes ayant tant souffert : " Son expérience [...] l'avaient rendu inapte à s'exprimer par le canal futile de la parole". Et pourtant, Xinran arrive à les faire parler... Ce n'est pas toujours une mince affaire.
Malgré tout, c'est un livre qui se dévore. Il semble épais, mais une fois plongé dedans, vu que le style est assez simple, il se lit très bien. On passe par un panel d'émotions à la lecture, l'écoeurement, l'incompréhension, l'horreur, la peine...
J'aurais difficilement imaginé toute l'horreur, et toutes les attrocités qui ont été commises au cours de la révolution culturelle Chinoise au nom de l'idéal communiste. Car, on ne voit pas ici que le coté des femmes, car souvent il est question de couples ou de familles entières.
Marquant.
|
|
|
|
|
|
|
[Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)] |
|
|
Auteur |
|
Message |
kalistina
Sexe: Inscrit le: 29 Avr 2006 Messages: 620 Localisation: marseille
|
|
Posté: Sam 05 Aoû 2006 17:17
Sujet du message: [Chinoises | Xinran, Marie-Odile Probst (Traducteur)]
|
Commentaires : 2 >> |
|
Un dicton chinois prétend que "dans chaque famille il y a un livre qu'il vaut mieux ne pas lire à haute voix". Une femme a rompu le silence. Durant huit années, de 1989 à 1997, Xinran a présenté chaque nuit à la radio chinoise une émission au cours de laquelle elle invitait les femmes à parler d'elles-mêmes, sans tabou.
Que dire après une telle lecture… Même en ayant eu vent de l’horreur de la révolution chinoise, ça fait vraiment un choc de connaître les histoires de ces femmes, toutes différentes mais unies par une même souffrance. On est impressionné par tant de courage ; comment se relever après de telles épreuves ? C’est vraiment une claque salutaire qui nous fait relativiser nos propres problèmes… Je crois volontiers l’auteur quand elle nous dit que les femmes de la Colline Hurlante, qui vivent dans l’extrême pauvreté et sans aucune considération de la part des hommes, sont les seules à s’être dites heureuses, puisque les seules à ignorer qu’une autre vie était possible.
Si le thème de ce livre vous a plu, penchez-vous aussi sur « le palanquin des larmes » et « dans la main de Bouddha » de Chow Ching Lie.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|