J'ai découvert Mma Ramostwe grâce à Arte et la série : "L'agence n°1 des dames détectives". J'ai adoré cette série et je me suis dit que cela devait être intéressant de lire le livre dont est issue la série.
Et je me suis passionnée pour ce livre. J'avais du mal à m'arrêter. Pas de grandes énigmes policières, pas de vrais méchants, mais une suite de petites intrigues. Le tout est drôle, rafraîchissant et fait un bien fou.... L'écriture est fluide, on sent que la vie passe plus lentement. On a très vite des images dans la tête de ces lieux décrits et pourtant je ne suis jamais allée en Afrique. On sent l'amour de l'auteur pour ce pays, le Botswana.

L'amorce: Mma Ramotswe fonde la première agence de femmes détectives du Botswana, ce n'est pas gagné d'avance...

Voilà un livre que je voulais lire depuis bien longtemps, le premier que je lis de la série des Mma Ramotswe, mais sans doute pas le dernier. En effet, voilà un bon exemple de recette réussie pour un livre policier: mélanger des enquêtes à des petits bouts de vie de l'héroïne, lui donner un ton tout simple, légèrement ironique, sans aucun excès de bons sentiments ou de suspens inutile, ajouter des personnages rigolos et surtout, bien sûr, l'enquêtrice improbable mais parfaite.
Une belle découverte.

Ne cherchez pas ici un "vrai" polar mais les tribulations de la détective Mma Ramotswe. Maline, jamais à court d'idées, on suit l'héroïne dans ses enquêtes qui ne demandent pour être réglées que du bon sens dont Mma ne manque pas. Drôle pour ne pas dire léger, on passe un vrai bon moment avec ce roman. Une façon aussi de s'évader au Botswana et d'en découvrir certaines facettes de vie quotidienne. Et en plus, il y une suite ! Chouette !

Un premier tome qui donne envie de lire la suite. Au coeur du Botswana, on découvre Précious Ramotswe, une détective trépidante. Un livre plein d'humour, de soleil. Il ne s'agit pas vraiment d'un polar, mais de différentes petites enquêtes. L'ambiance de ce livre est très agréable. Une belle découverte


Morceaux choisis :

"Il y a des gens qui ne supportent pas les nouvelles comme celles-là. Ils croient qu'ils doivent vivre toujours et ils sanglotent et se lamentent quand ils s'aperçoivent que leur heure a sonné. Je ne suis pas ainsi, je n'ai pas pleuré en entendant la nouvelle du docteur. La seule chose qui m'attriste, c'est que je vais devoir quitter l'Afrique lorsque je mourrai. J'aime l'Afrique, c'est à la fois ma mère et mon père. Quand je serai mort, l'odeur de l'Afrique me manquera parce qu'il paraît que là où on va, où que ce soit, il n'y a ni odeurs ni saveurs"
"Mma Ramotswe ne voulait pas que l'Afrique change. Elle ne voulait pas voir son peuple devenir comme les autres, sans âme, égoïste, oublieux de ce que signifiait être africain ou, pis encore, honteux de l'Afrique. Elle-même ne serait jamais rien d'autre qu'une africaine, jamais, même si un jour quelqu'un venait la voir en disant : "Tiens, voici une pillule, une invention révolutionnaire. Avale-la et tu deviendras américaine." Elle refuserait. Jamais. Non merci !"