Dans ce second tome, on change de personnage principal, passant de l'explorateur Richard Francis Burton à Sam Clemens, alias l'auteur Mark Twain. On perd aussi en continuité avec le tome 1 car les Ethiques (ou les Anciens) sont moins présents (à l'exception de l'épisode de l'astéroïde) et l'on n'apprend absolument rien de nouveau sur eux.
Le thème de ce tome tourne autour de la construction du Bateau Fabuleux, un bateau à aubes, destiné à remonter aux sources du Fleuve.
La présence rarissime de minerais à proximité du territoire de Parolando va entraîner des convoitises et Sam aura bien du mal à codiriger cet état avec le fourbe roi anglais Jean-sans-Terre.
Un livre que j'ai lu comme un (long) entracte en attendant les réponses que j'espère trouver dans les tomes suivants de cette série consacrée au Fleuve de l'Eternité.
[Le fleuve de l'éternité Tome 2 : Le Bateau fabuleux | ...]
J'ai traîné un peu à le lire, et je ne sais pas vraiment dire si c'est une cause ou une conséquence sur mon impression de lourdeur de ce livre. Il n'est pas désagréable à lire, mais l'aspect politique de l'histoire reste omniprésent, et le sujet de livre (le bateau) consiste uniquement dans son processus de fabrication, avec tous les conflits d'intérêt et de jalousie qu'il génère.
Vis-à-vis du premier tome je reste un peu sur ma faim, et ça m'incite à aller acheter le tome 3 dès demain.