Première approche de Borges et j'avoue ne pas être déçu. Ces nouvelles sont construites "sans queue ni tête" si l'on veut, bien que certaines se répondent et que l'atmosphère est plus ou moins semblable. J'ai eu l'impression d'être face à un monument de littérature.
Un recueil de nouvelles, pour la plupart très brèves. Beaucoup, parmi elles, mélangent une part d'autobiographie et du fantastique, mais dépassent ces éléments pour atteindre une vérité universelle.
La plus longue d'entre elles, le congrès, me paraît être une parabole sur la connaissance. Elle se termine par la destruction volontaire, par le feu, du contenu d'une immense bibliothèque, pour des raisons absolument opposées à celles de Fahrenheit 451.
Deux nouvelles ont des sujets très proches, "le miroir et le masque" et "Undr" : la recherche de l'absolu en littérature, le mot qui contient tout.