Harold Fry reçoit la lettre d'une amie qu'il n'a pas vue depuis très longtemps, et qui est en train de mourir d'un cancer. Au moment de poster sa réponse, il a l'idée de déposer son courrier dans la prochaine boîte. Acte qu'il répète plusieurs fois, avant de finalement décider de rejoindre son amie à pied, c'est-à-dire 800 kilomètres plus loin...

L'écriture est assez banale et dépourvue d'humour. La dimension dramatique prend largement le dessus. C'est un parti pris, mais ce n'est pas ce que j'ai préféré. Cependant, une qualité indéniable du roman est de relater la puissance de la marche, itinérante qui plus est, par ce que cet acte engendre: introspection profonde, capacité à surmonter obstacles et souffrances, ouverture aux autres, au monde, fusion avec son environnement, prise de conscience de l'essentiel, remise en question de son mode de vie, et j'en passe...

Assis derrière sa fenêtre, alors qu'il regarde patiemment sa vie s'écouler, Harold Fry reçoit la lettre d'adieu d'une vieille connaissance qui le pousse alors à partir pour un long voyage à travers le Royaume-Uni. Un périple douloureux pendant lequel il fera la connaissance d'hommes et de femmes qui changeront son destin à jamais ; un voyage initiatique au cours duquel il apprendra à se connaître lui-même. S'il marche seul sur les chemins d'Angleterre, ses vieux démons ne le quittent pas d'une semelle.

Par le biais d'une histoire simple au charme désuet, Rachel Joyce révèle toute la complexité de nos existences, sans cesse ponctuées de choix à faire, de décisions à prendre, de levers de soleil et de tempêtes...

Retrouvez ma chronique complète ici >>> http://instants-lecture.blogspot.fr/2013/11/la-lettre-qui-allait-changer-le-destin.html

il reçoit une lettre d'une amie qu'il n'a pas vu depuis très longtemps. Elle est atteinte d'un cancer. Il décide de lui écrire et puis finalement de la rejoindre à pied. Cette quete lui permet de réaliser ce qu'il n'a pas vécu, les expériences non réalisées au cours de sa vie. très belle écriture, émouvant, on commence on ne le lache plus.