Suite des aventures de l’inspecteur Hole qu’on ne retrouve pas au mieux de sa forme. Harry est toujours obnubilé par la mort de sa collègue Ellen et sa relation avec Rakel n’est pas au beau fixe. Pour couronner le tout, il recommence à boire plus que de raison. Une grosse descente aux enfers. Même si l’enquête au sujet d’un mystérieux serial killer est prenante, c’est surtout la vie personnelle de Harry qui est mise en avant dans ce cinquième tome. Un excellent thriller et un personnage qui me plaît beaucoup.

Alors qu’Oslo vibre sous la canicule d’un été exceptionnel, l’inspecteur Harry Hole s’enfonce dans ses cauchemars et picole pour oublier ses déboires. Sa lettre de licenciement est prête à être signée. Tout pourrait aller au mieux pour Tom Waaler, meilleur ennemi d’Harry Hole, prétendant fortement pressenti à la tête de la brigade criminelle. Harry voudrait faire tomber Waaler qu’il soupçonne du meurtre de son ancienne collègue sans compter sur son implication dans des trafics d’armes. Waaler est un pur ripoux sans état d’âme et sans pitié mais Hole, défoncé et absent, n’a ni les preuves suffisantes ni le vent en poupe. La chute d’Harry, l’ange rebelle à l’âme fracassée n’est plus qu’une question d’heures. Pourtant, la police va devoir s’appuyer encore une fois sur Harry Hole car des meurtres en série s’accumulent dans la capitale norvégienne et l’inspecteur est un limier hors pair. Les cadavres sont retrouvés mutilés d’un doigt. Un diamant rouge et un pentagramme, signe satanique appelé encore l’étoile du diable, accompagnent les victimes. Harry va décoder le rituel et anticiper les meurtres à venir. L’assassin présumé est en vue mais est-ce bien lui le meurtrier ? Harry en doute déjà. Tom Waaler n’a qu’une idée, dézinguer le serial killer coûte que coûte.
5e aventure de l’inspecteur Harry Hole, L’Etoile du diable paraît en France en 2006 soit trois ans après son édition en Norvège. Le lecteur peut être légitimement agacé par la dérive alcoolique et sentimentale de Hole en début d’ouvrage. Il peut aussi s’étonner des grosses ficelles tarabiscotées dont use parfois l’auteur (les lettres dans le mur, par exemple) ou s’écarquiller les mirettes lors de l’affrontement final entre Waaler et Hole (pitié !) mais Jo Nesbo est futé et tient bien son récit de bout en bout. Les digressions sont toujours bienvenues (la typologie faite des tueurs en série, l’explication du pentagramme). Entre un début harassant et une fin chaotique, l’essentiel du roman sur 400 pages est prenant, intrigant, constructif. La rédemption d’un homme est souvent émouvante. Harry Hole est un personnage troublant et attachant.

Lors d’un été caniculaire à Oslo, une femme est retrouvée morte, l’un des doigts amputés et un diamant rouge taillé en étoile glissé sous la paupière. Pour démasquer le coupable, qui s’avère rapidement être un tueur en série, l’inspecteur Harry Hole doit faire équipe avec Tom Waaler, son ennemi juré au sein de la police. Alors que la plupart des psychopathes ont des motivations sexuelles, il semblerait que ce ne soit pas forcément le cas ici : peut-être serait-ce un rituel ésotérique ? Ou alors des assassinats liés à un trafic d’armes et/ou de diamants ? D’ailleurs, les enquêteurs peuvent-ils vraiment exclure la motivation sexuelle ? C’est ce que Harry va progressivement découvrir.

Ceci est le premier polar de Jo Nesbø que je lis, et je suis ravie d’avoir découvert un nouvel auteur de polars dont je vais pouvoir dévorer les bouquins. En effet, ce tome-ci qui regroupe la plupart des éléments qui me font accrocher à un polar : c’est un véritable « whodunit », axé sur la psychologie des personnages, dont l’intrigue complexe entremêle de nombreuses pistes et fausses-pistes.

L’écriture et le personnage blessé de Harry Hole sont plutôt classiques, mais cela n’enlève rien à la belle construction de l’intrigue, au suspense haletant, et au double dénouement spectaculaire.

Toujours aussi bon l'ami Nesbo!! Ben oui, 5 romans plus tard, on ne se lasse toujours pas des aventures d'Harry Hole, pire, on en redemande! La particularité de cet opus réside dans le déroulement de l'histoire. C'est lorsque l'on croit que c'est terminé que toute l'intrigue est relancée, et de fort belle manière parce qu'on ne voit rien venir et rien n'est téléphoné. Donc voilà, j'ai donc été obligé de commander la suite...

J'avais lu et aimé "Les Cafards" et je ne suis vraiment pas déçue par celui-ci !
Je n'avais pas lu "Rouge-Gorge", mais ça ne m'a pas vraiment dérangée car cela n'empêche pas la compréhension.
Je suis décidément conquise par les enquêtes de Harry Hole et par l'écriture de Jo Nesbo qui nous livre de bons gros polars bien ficelés du début à la fin.
Je crois que je ne m'arrêterai pas là et qu'il va falloir que je m'en procure d'autres... ;-)

Un serial killer sévit à Oslo pendant un été caniculaire. La police monte une équipe de choc et Harry en est. Il doit co-diriger la traque du tueur avec Tom Waaler, un flic un peu border-line qu'il soupçonne d'avoir commandité le meurtre de sa coéquipière dans un précédent opus, Rouge Gorge. Un précédent opus qu'il est préférable d'avoir lu avant car bien des intrigues nouées dans Rouge-Gorge (tome 3 des aventures de HH) sont exposées dans l'étoile du diable et on comprend mieux l'un si l'on a lu l'autre.

Le roman démarre sur des chapeaux de roues et j'ai été happé dès les premières pages et jusqu'à la dernière (la page 585) dans un récit au suspens haletant et aux rebonds biens pensés.

Même si j'y ai pris du plaisir, ce roman de traque d'un serial killer joue sur les mêmes ressorts que la plupart des romans de traque d'un serial killer : fausses pistes, faux semblants, impasses, non-dits, soupçons non avérés...la mécanique de Nesbo est peut-être un petit peu trop bien huilée (et quelques pages de moins n'auraient pas nui à la clarté du récit).

Enfin, les amateurs d'Agatha Christie remarqueront sans doutes que l'intrigue ressemble beaucoup à celle du roman où

Canicule à Oslo...
La découverte du cadavre de deux femmes mutilés (elles ont été amputées d'un doigt), et la disparition d'une troisième dont le majeur est envoyé au chef de la police amènent les enquêteurs à se rendre à l'évidence : ils sont en présence d'un serial killer, et n'ont pas le moindre début de piste à se mettre sous la dent !

"L'étoile du diable" peut être considéré comme l'aboutissement de l'enquête entamée dans "Rouge-gorge" et poursuivie dans "Rue Sans-souci", qui consiste pour l'inspecteur Harry Hole à réunir assez de preuves pour faire tomber un flic corrompu et responsable de la mort de sa collègue et amie Ellen. C'est sans l'appui de sa hiérarchie qu'il a décidé de résoudre cette affaire, et son enlisement, ainsi que les fantômes qui le poursuivent chaque nuit, le pousse à retomber dans son éternelle faiblesse : l'alcool.
Entre la résolution de l'enquête pour démasquer le tueur en série et l'affrontement opposant Harry à celui qu'il veut à tout prix confondre, le rythme du récit ne faiblit pas un instant. On croit avoir trouvé le coupable, pour être détrompé ensuite, car Jo Nesbo a le chic pour imbriquer les fausses pistes et donner à son lecteur juste assez d'indices pour le faire douter et l'induire en erreur...
Le tout se concluant par un final à couper le souffle !

D'accord avec Septentria, c'est un bon polard qui tient en haleine (éthylique!). De Nesbo, j'avais bien aimé également "l'homme chauve-souris" qui se passe en Australie, sans doute plus original et en tout cas plus dépaysant.

Je découvre cet auteur norvégien, rencontré l'an dernier à Lyon pour le salon Quais du Polar... Ce roman est très réussi, avec son inspecteur de police alcoolique et déprimé, qui se voit contraint de revenir aux affaires avec des meurtres rituels commis à Oslo, lors d'un été caniculaire...
Beaucoup de rebondissements, des personnages psychologiquement intéressants et pas trop marqués (bons ou méchants), j'ai envie de poursuivre ma découverte de Jo Nesbo...