J'ai beaucoup aimé ce roman. Parfois, le style de l'auteur m'a un peu gonflé (un côté macho assez affirmé par des clichés de genre), mais ça n'a pas duré. J'ai aimé l'atmosphère, le rendu de la société israélienne, la tendresse du poète, les revirements de situation et la complexité bien décrite de la situation et de la tension.

Bref, un bon roman que j'ai lu d'une traite.

Un très bon livre avec du suspense qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout.
On se sent aussi impliqué que celui qui tient les ficelles du coup monté pour piéger un terroriste Palestinien.
L'étau qui se resserre petit à petit, fait que l'on respire mal pendant les 30 dernières pages.
On referme le livre soulagé que tout soit enfin fini mais désabusé, le monde est tellement laid!

Le principal thème du livre est le conflit israélo-palestinien et la haine que se vouent les deux peuples.
L'auteur réussit parfaitement à démontrer qu'il n'y a pas un méchant et un gentil mais que le mal est des deux côtés à la fois, le mal c'est la haine et il faut l'éradiquer. Un beau message de paix à travers les amours de Dafna mais les personnages sont intranquilles et leurs actes souvent désespérés.
Un roman noir!

Merci Sylviou pour ce partage.
J'ai beaucoup aimé ce livre.
Il m'a laissé un goût amer d'absurdité et d'inéluctable.

Un roman qui se déroule en Israël. Le narrateur fait partie des services secrets israéliens et se voit confier une mission d'importance : réussir à amener le chef d'un réseau terroriste palestinien à terrain découvert pour qu'il puisse être assassiné. Il va pour cela s'introduire dans la vie de Dafna, romancière israélienne, dont l'un des amis proches est Hani, poète palestinien, le père du chef du réseau et à l'article de la mort.
Tout tourne autour du narrateur. Ses pensées, son désespoir, ses interrogations. Cet homme est pris dans un engrenage qu'il maîtrise de moins en moins, il se retrouve interdit d'interrogatoires après avoir tué un suspect palestinien pendant une garde à vue. Sa vie de famille part à vau l'eau, incapable qu'il est de ne pas faire de son travail sa priorité, avec toute la violence qu'il engrange et fait rejaillir autour de lui. Et les relations qu'il noue avec Dafna puis Hani vont colorer sa vie et ses certitudes de la teinte du doute.
Un roman très intéressant sur le fond. Mais l'écriture a gâché quelque peu mon plaisir : est-ce le style de l'écrivain (qui, au passage, est israélien, militant pour la paix dans son pays et procureur de métier) ? est-ce la traduction ? c'est pourquoi il n'est pas un coup de coeur.