Fin du XIIème siècle, le vicomte de Trencavel est mortellement blessé en combattant les Sarrasins au sud de Montpellier. Un conseil de régence est mis en place en attendant la majorité de son fils. Sa mère, la comtesse Adélaïs, aura bien du mal à combattre l'influence de l'Eglise cathare sur l'éducation de son fils.

La comtesse Adélaïs va avoir bien des chagrins dans ce troisième tome et des difficultés à repousser les avances de son soupirant royal Alfonse, roi d'Aragon. Quand la paix semblera enfin revenir à Carcassonne, une nouvelle malédiction viendra frapper le vicomte Roger de Trencavel.
Une histoire toujours très romanesque mais je n'ai pas compris le besoin de la faire basculer dans le surnaturel avec l'épisode de la sorcière et de la cascade aux âmes.

Le livre débute par un impressionnant lâcher de taureaux sauvages dans les rues de Béziers.
Alors que la tension continue de monter entre le comte de Toulouse et le vicomte de Trencavel accusé de soutenir les hérétiques, jusqu'au rapide siège de Lavaur, les amours d'Adélaïs et de son chevalier servant Aimeric sont toujours aussi contrariées.

1168, une haine héréditaire oppose le vicomte d'Albi, de Carcassonne et de Béziers, Roger de Trencavel, allié du roi d'Aragon, au comte de Toulouse, Raimon V. Ce dernier donne sa fille, Adélaïs, en mariage au vicomte, en gage de paix. Celui-ci considèrera la jeune femme plus comme un otage destinée à être étranglée si la paix est rompue que comme une épouse. Par peur d'une malédiction prononcée par une veuve lors du massacre de Béziers, le vicomte ne veut pas d'enfant et délaisse Adélaïs qui trouvera le réconfort auprès de son amant.
L'histoire est riche et mouvementée, à l'époque du catharisme en pleine expansion, mais le style est lourd, pesant comme une armure. Il faut s'accrocher pour entrer dans cette histoire, déroutante aussi car les premiers chapitres donnent le point de vue du vicomte, personnage antipathique, avant d'adopter définitivement celui d'Adélaïs.