A l'approche de son procès en appel, Jérôme Kerviel retrace le chemin qui l'a conduit vers le séduisant et difficile métier de trader, décrit la réalité des salles de marchés et pointe des pratiques bancaires de plus en plus dangereuses. Il donne donc sa version des événements de janvier 2008, qui diffère sensiblement de celle de la Société Générale.

Je ne suis pas passionnée par la finance, mais j'ai trouvé ce témoignage intéressant. Il décrit la même réalité que le roman/récit de Jean-Manuel Rozan ("Le fric") : un monde basé sur les performances, où l'échec ne pardonne pas, où "faire" de l'argent est l'unique objectif et dont l'un des leitmotiv reste "pas vu, pas pris"...