Je mets le maximum à ce livre pour la simple et bonne raison qu'il est très difficile d'écrire sur le sujet du handicap.
Ici, Fournier le fait avec brio et touche juste mêlant tendresse et ironie.
C'est le papa de deux enfants handicapés mentaux qui nous parle et nous raconte ses difficultés à le vivre au quotidien et sa frustration de ne pas avoir eu d'échanges "normaux" avec ses deux fils.

Un livre hommage rendu à Mathieu et Thomas pour leur demander pardon.

Dans ce petit livre, l'auteur nous raconte sa vie avec ses 2 fils handicapés.

Ce livre est très surmenant car l'auteur ose montrer ce qu'il ressent vraiment, il parle des choses inracontable, inavouable. Je l'ai trouvé très rude. J'ai déjà travaillé avec des handicapés mentaux, mais je ne rendais pas compte (à ce point) de ce que pouvait vraiment ressentir les proches de ses personnes qui pour moi étaient tellement attachantes. Mais c'est tellement différent car on n'a pas les mêmes attentes que les parents....

Un beau livre , lucide et émouvant ,où le faux humour n'arrive pas à masquer la vraie douleur devant un sort injuste et cruel.

Je l'ai lu deux fois à la suite.

L'auteur et ses deux enfants handicapés: comment vivre?

Je ne sais pas bien quoi penser de ce livre.
J'ai aimé la lucidité apparente de l'auteur, l'émotion qui transparaît malgré la causticité générale, l'abandon clair et net du politiquement correct et de la langue de bois sur le handicap.
J'ai beaucoup moins aimé le côté décousu, la tristesse lourde qui plombe le récit, les regrets constants de ne pas avoir eu d'enfant "normal".
ça ressemble peut-être un peu trop à une confession cathartique ou à un page de journal intime : ça met mal à l'aise, comme quelque chose qu'il n'était pas nécessaire de partager, qui ne fait pas vraiment avancer les choses.

Ce n'est quand même pas un si mauvais livre, puisque j'y pense, j'y réfléchis, le sujet est sensible, c'est évident...

Un très beau récit d'un père qui ne veut pas que tout ce qu'il reste de ses fils "soit une photo sur une carte d'invalidité".
Alors il raconte, à travers des jeux temporels en avant, en arrière, comment on découvre qu'on est père d'un handicapé, puis de deux, comment on tombe dans l'humour noir qui met mal à l'aise, ou qu'on fait le clown par politesse, pour amuser la galerie.
J'ai beaucoup aimé l'histoire et n'ai fait attention qu'après coup que c'était l'auteur qui lisait l'histoire : c'était vraiment bien lu.
Au début, j'ai été un peu agacée des redites et des redondances, puis j'ai pensé que c'était un effet de prose poétique plus que du ressassement.

JL Fournier raconte au travers de petites anecdotes, sa vie avec ses deux enfants handicapés. Sans s’apitoyer, avec beaucoup d’humour, peut-être un peu trop de dérision, derrière laquelle j’ai ressenti une grande souffrance. Je n’ai pas réussi à rire avec lui, trop bouleversée…