Titre prometteur souligné par le dessin amusant d'un couple d'Iraniens sur une moto, l'homme tenant un passeport à la main.
L'histoire est donc la quête interminable du passeport permettant de sortir de ce pays. Ce roman-récit nous ouvre les portes des gens de Téhéran, des photographes, chauffeurs de taxi, médecin-légiste, etc. Personnages aux prises aux règles de fer des maîtres islamiques avec lesquels ils trouvent des accommodements.
Dommage cependant que Nahal Tajadod se mette trop en avant ainsi que sa puissante famille. C'est déplacé dans ce récit et passablement ennuyeux.

Le renouvellement d'un passeport et la galère qui s'ensuit sont l'occasion pour l'auteur de dénoncer certains aspects désagréables de la vie en Iran et les réseaux de débrouille qui se tissent entre les gens.

Extrait de la 4ème de couverture : voilà l'Iran surprenant que nous fait découvrir N.T. avec espièglerie et humour, et surtout avec l'immense tendresse d'une femme qui aime passionnément son pays et refuse l'image qu'on offre de lui.

Je ne sais pas à quel niveau il faut lire ce livre pour le trouver drôle mais j'en suis ressortie épuisée et exaspérée. Je n'ai pas trouvé qu'elle améliorait tant que ça l'image que nous en avions depuis l'Occident. Certes il y a des personnages sympathiques mais... comme partout.