j'aime cette auteur original. Chaque lecture est surprenante de tendresse, d'humour.Un bon moment de lecture avec un enfant sensible et un père enfantin;

Une lecture morcellée qui a empêché une lecture fluide de ce livre, malheureusement. Mais l'image de la fée m'a beaucoup plus. Je ne me suis pas franchement attachée aux personnages, ni à l'histoire mais la fin a été une telle surprise que je garde une belle impression en refermant cette aventure. L'histoire en elle-même reste assez banale mais l'apparition d'une "fée" est une idée originale. Et avec le recul, c'est une très belle histoire d'amour.


Morceaux choisis :

"Elle m'avait donné toutes ses clés, tous ses visages : la petite fille étouffée par ses frères, l'adolescente rebelle qui ne parlait qu'aux oiseaux, la bûcheuse des forêts, la passionnée bridée par le CNRS, la divorcée mal vue, la veuve incomprise, la mère dépassé, l'amoureuse intacte. Les désillusions, les drames et les satisfactions qui m'avaient conservé n'avaient rien cassé non plus en elle. Nous nous donnions raison de vouloir rester contre vents et marées. Ce que nous étions l'un pour l'autre : deux éternels enfants trop mûrs parmi des adultes puérils ayant remplacé le rêve par l'ambition , la révolte par la susceptibilité et les jardins secrets par la pression sociale."

J'ai passé un moment agréable à lire ce livre, mais bon... je ne sais pas trop quoi dire d'autre.

Un peu décevante, ma 100ème note de lecture ;-)

4ème de couverture :
Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu'elle vous aime ?
Comment sauver le couple de ses parents quand on a huit ans ?
Une fille à la dérive peut-elle devenir une fée parce qu'un petit garçon a décidé de croire en elle ?
Avec la force, l'humour et le style qui ont fait le succès de tous ses romans, Didier van Cauwelaert, prix Goncourt pour Un aller simple, nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d'une seconde vie.

Mon avis :
06.11.06 : C'est une histoire sur la nécessité d'être naïf, candide et de croire au magique. J'étais comme cela il y a bien longtemps, mais la vie s'est chargée de faire de moi une réaliste absolue, à grand coup de baffes bien violentes (je vous passe les détails). Je me suis donc sentie très éloignée de cette histoire et peu concernée. J'ai bien plus aimé le dernier tiers que le début.
Pas mon préféré de van Cauwelaert donc, mais un très bon livre tout de même.

"Seuls les vrais solitaires, quand ils se rencontrent, peuvent s'aimer, parce qu'ils n'ont pas besoin de se fuir, d’exercer un pouvoir sur l'autre ou de considérer la durée comme une fin en soi."

Nicolas, inventeur de jouets, tombe amoureux de Ingrid, veuve, et de son petit garçon Raoul.
Rêveur et passionné, Nicolas les aimera sans nuages pendant quatre ans et quelques mois. Puis elle le quitte parce qu'elle l'aime... Alors quoi ! Pourquoi une fée ne pourrait-elle rien y changer... pour qui - heureux comme Raoul - sait qu'elles existent et que leur pouvoir est doux.

J'ai adoré ce roman. L'écriture est légère et Van Cauwelaert décrit si bien les failles et les émotions qui s'y logent et nous habitent. Et son héros a raison : les fées n'existent que si on y croit; sinon, elles deviennent invisibles et oublient qu'elles sont fées.

Gentille histoire d 'amour entre une mere, son fils et un homme rencontré dans un bus d'air france.
Rien de trancendant mais bien quand meme.

Waouh...je suis sous le charme. J'ai dévoré ce livre, j'ai souffert avec lui, j'ai voulu comprendre...J'ai adoré!
C'est le 2eme Van Cauwelaert que je lis, après "Hors de moi" et je suis complètement "addict" :)

Un livre plein de légèreté et d'humour pour aborder des sujets graves, la vie, la mort, la confiance, l'enfance et une grande dose de merveilleux qui en fait un conte magnifique.

Mais quelque chose m'a gênée
( Ce qui suit s'adresse à ceux qui ont déjà lu le livre, quoique le dénouement ne soit pas totalement imprévisible, mieux vaut que les futurs lecteurs ne lisent pas la suite de cette note)

Les personnages ont chacun leur univers dans lequel ils se réfugient; j'ai surtout apprécié les personnages de Raoul et de Sézar. C'est vrai que c'est un joli conte, mais je le trouve plus construit et plus réfléchi que certains autres du type "les cinq personnes que j'ai rencontrées là-haut". Là, on a quelque chose de touchant sans tomber dans la mièvrerie (à mon sens).
J'ai vu sur un autre forum qu'il était reproché à Van Cauwelaert de ne pas se renouveler, de jouer toujours sur le même filon; je n'ai pas d'avis là-dessus, c'était mon premier livre de lui.

Une bonne entrée en matière dans le monde délirant de Didier van Cauwelaert. Il se pose plein de questions existentielles, le genre qu'on se pose sans jamais oser le dire. Quelque part, les personnages de ce petit bouquin nous ressemblent un peu.

Je suis carrément tombé amoureuse de Nicolas.....un transfert??....hum je pense qu'il me faisait penser à quelqu'un en fait !! :)