Je me suis réconciliée avec George...
Bien que l'Intégrale III du "Trône de fer" soit plus longue que l'opus précédent, la lecture en a été bien moins laborieuse.
J'y ai renoué avec l'intérêt suscité par le premier volume pour les personnages et l'intrigue de cette saga.
Rebondissements inattendus, apparition de protagonistes haut en couleur (je pense notamment à Béric Dondarrion, ou Oberyn Martell), développement de la psychologie de certains des personnages jusque-là secondaires (comme Jaime, ou Littlefinger), George R.R. Martin retrouve ici le souffle romanesque qu'il semblait avoir perdu dans dans le second volet. De complots machiavéliques en alliances improbables, il tisse sa toile avec patience et précision, et n'a pas besoin de ruse pour nous y attirer, nous nous y jetons... et avec délice, qui plu est !
J'aurais pu, pourtant, lui en vouloir...
En effet, il n'hésite pas à mettre à mort quelques héros, ou du moins ceux que le lecteur avait élus comme tels.
Mais je le lui pardonne aisément.
Cette absence de miséricorde est en effet l'un des éléments qui contribue à l’atmosphère baroque et ténébreuse qui baigne "Le Trône de Fer". Et c'est bien là l'une des principales forces de ce récit, que de nous plonger dans un univers à la fois obscur et foisonnant, où triomphent les stratèges les plus cruels, les individus les plus cyniques, jusqu'à ce qu'ils soient eux-mêmes éliminés par plus pervers ou plus retors...
Bon, je crois que je n'ai plus qu'à me procurer l'Intégrale IV...
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