Le commissaire habituel est parti en vacances, quelque part dans les glaciers, et c'est donc Sigurdur Oli que l'on suit dans cet opus. Toujours triste, lent, attachant, avec des renvois vers l'enfance, ses traumatismes, les déviances, la cruauté des adultes.

Le commissaire Arnaldur n'est toujours pas rentré de son expédition au pays de son enfance, à vrai dire on ignore où il est passé... Pendant ce temps, ses adjoints sont confrontés à plusieurs affaires qui se téléscopent : un meurtre violent lié à une affaire de chantage et un vieux clochard qui ressurgit, après une enquête sur une vieille histoire de pédophilie...

Bon. Je ne suis pas sûre que l'absence d'Arnaldur y soit pour quelque chose mais ce volume d'Indridason n'est vraiment pas son meilleur, loin s'en faut. Le personnage de Sigurdur Oli est certes intéressant à découvrir, maintenant qu'on s'y attache un peu plus mais les affaires ne sont guère enthousiasmantes et surtout pleines d'amertume et de regrets. L'auteur aborde enfin la situation économique de l'Islande (avant la crise) mais pour ma part, je préfère largement les intrigues plus intimes et personnelles, les atmosphères plus sombres et plus floues...