7 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 7 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : afrique, amour, colonialisme, genocide, guerre, huttu, hutus, journaliste, kigali, massacre, racisme, rwanda, sida, temoignage, tustis, tutsi, venalite, violence
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[Un dimanche à la piscine à Kigali | Courtemanche Gil] |
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onaris
Inscrit le: 28 Fév 2009 Messages: 1447 Localisation: Occitanie
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Posté: Sam 28 Juil 2012 15:30
Sujet du message: [Un dimanche à la piscine à Kigali | Courtemanche Gil]
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Un livre pour en savoir plus sur la situation du Rwanda au moment du génocide. Un livre où on apprend qu'en 1993, un an auparavant, des massacres de Tutsies avaient déjà eu lieu, où on apprend aussi que les assassinats sommaires duraient depuis des semaines avant ce jour d'octobre 1994 où l'avion présidentiel est abattu, donnant le signal aux massacres généralisés.
Un livre qui rappelle aussi que les autorités rawandaises mais aussi onusiennes n'ont rien voulu voir venir.
Quant aux Tutsies, ils savaient ce qui allait arriver : 'ils voyaient venir le grand soir noir. Ils connaissaient ceux qui le préparaient, les côtoyaient, buvaient même parfois une bière avec eux, mais ne disaient rien... dans une sorte de confiance ultime en l'humanité"
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[Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche] |
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Message |
anemone
Sexe: Inscrit le: 18 Oct 2008 Messages: 115 Localisation: lyon
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Posté: Sam 13 Nov 2010 12:01
Sujet du message: [Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche]
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pour comprendre le mécanisme du génocide Tusti au Rwanda.Un livre qui fait réfléchir sur la bêtise humaine, sur ce que la haine peut engendrée.Un livre choc mais ou l'amour,l'amitié,la poésie ne sont pas exclus.
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[Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche] |
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Message |
Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2640
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Posté: Ven 06 Juil 2007 13:55
Sujet du message: [Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche]
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Un roman-document bouleversant.
Les premières pages sont écrites d'une plume tremblante de rage, cela se sent, puis le ton s'apaise avec la progression de l'amour entre Gentille et Valcourt, alors même que les signes d'un génocide inévitable sont déjà opérants. Le scandale des comportements irresponsables et désinformants face au SIDA et celui de l'ingérence occidentale parasite, je les connaissais et pas que dans le cas du Rwanda. Mais j'avoue avoir été pantoise d'un petit détail, à côté de tant d'horreurs, de tragédies dénoncées dans le livre, celui des 200000 francs donnés par la France à la veuve du Président Agathe Habyarimana, et l'asile aux 30 membres de leur famille, France qui sait se transformer en généreuse terre d'accueil pour les assassins fuyant la justice de leur pays, quand j'ai connu des réfugiés politiques tirant le diable par la queue (saviez-vous qu'ils n'ont/avaient pas le droit de travailler ?).
Je suis sidérée également de l'archarnement, du déchaînement de cruauté à l'égard des femmes. D'où cela vient-il ?
Je me souviens d'une émission de radio qui serait un bon épilogue à ce roman. Une femme expliquait qu'à l'exemple de l'Afrique du Sud, le pardon général avait été décrété au Rwanda, sans tenir compte des difficultés qu'il pouvait y avoir à regarder aller et venir votre voisin que vous avez vu de vos propres yeux couper en morceaux vos parents et vos frères et soeurs.
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[Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche] |
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Message |
Teresa
Sexe: Inscrit le: 07 Mar 2007 Messages: 113 Localisation: Sud Ouest
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Posté: Sam 07 Avr 2007 19:18
Sujet du message: [Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche]
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Ouf. Un livre coup de poing dans l'estomac. Que j'ai senti écrit avec hargne, désespoir, la rage de l'impuissance et la nécessité de témoigner.
L'histoire romantique de Valcourt et Gentille est un peu trop mièvre au début, puis nous permet de rentrer dans la réalité concrête, en nous attachant aux personnages (plus ou moins fictifs, ce roman étant sans doute très près de la réalité).
A lire, comme on lit les témoignages sur la Shoah, pour en retirer quelques enseignements et transmettre certaines valeurs à nos enfants...
Difficile après une telle lecture de revenir dans mon quotidien bien léger, il faut se ménager un petit sas de décompression !
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[Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche] |
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Message |
andras
Sexe: Inscrit le: 20 Sep 2005 Messages: 1800 Localisation: Ste Foy les Lyon (69) -- France
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Posté: Ven 16 Fév 2007 19:52
Sujet du message: [Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche]
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J'ai été très impressionné par ce livre. Pourtant, ma réaction à la lecture des 30 premières pages était mitigée : j'ai cru que l'on allait avoir droit à une succession de photos sur Kigali plus qu'à un récit mais je me trompais. Très vite le livre acquiert une densité qui ne va cesser de croître jusqu'à la fin. L'histoire de Valcourt et de Gentille un peu improbable au début, prend une signification très forte au fil du récit, en particulier lorsqu'ils s'en vont tous les deux annoncer leur mariage à la famille de Gentille. Toutes ces recontres à la veille du drame sont très poignantes. Courtemanche trouve les mots justes pour traduire ce que peux ressentir un homme qui sent que le pire se prépare (les signes sont tangibles puisque les exactions ont commencé bien avant le déclanchement des massacres) et qui est impuissant à empêcher son avènement. On peut peut-être tenter ici un rapprochement avec le Docteur Rieux dans le roman d'Albert Camus La peste. Mais là où l'optimisme de Rieux-Camus pouvait encore espérer faire quelque chose contre le Mal, c'est à un constat plus amer d'impuissance que Valcourt-Courtemanche nous conduit.
Cependant, et c'est là que le livre m'a profondément touché, c'est du fond de ce trou noir que Courtemanche trouve la force d'écrire ce récit qui est tout autant une histoire d'amour - magnifique - qu'une histoire de haine.
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[Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche] |
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Message |
TofLaBeuze
Sexe: Inscrit le: 30 Sep 2005 Messages: 257 Localisation: Paris
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Posté: Dim 03 Déc 2006 13:53
Sujet du message: [Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche]
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Un livre horrible dont on ne sort pas indemne... même avant le génocide, rien que les ravages du SIDA font mal quand on découvre ces gens qui sont atteints et qui continuent à coucher à droite à gauche, par oubli, par déchéance ou même volontairement. Et puis ensuite, ces actes ou même ces mots racistes qui se multiplient deviennent insupportables : être Hutu ou être Tutsi, avoir le visage "gros" ou "fin", être plus ou moins intelligent que l'autre, détermine dans quel camp chacun se place, et si on a le droit de vie ou non...
On aurait tort de croire que ça n'arrive qu'aux autres, chez nous aussi, on classe les ethnies par leur physique et on y accroche des préjugés aussi facilement qu'au Rwanda...
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[Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche] |
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Message |
elisala
Sexe: Inscrit le: 09 Mar 2006 Messages: 786 Localisation: Paris, idf
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Posté: Jeu 26 Oct 2006 17:19
Sujet du message: [Un dimanche à la piscine à Kigali | Gil Courtemanche]
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Un témoignage sur le génocide au Rwanda, rappelez-vous, on en a (un peu) entendu parler à l'époque, mais ce livre montre à quel point on était à côté de la plaque.
Je ne pensais pas l'écrire un jour, je trouve ces termes très galvaudés, mais c'est un livre coup de poing (et même "prends-toi ça dans la face"), un témoignage bouleversant (du genre "sers les tripes").
Très bien retranscrit, grâce au témoignage "à hauteur d'homme" du journaliste, "plongé dans la tourmente", comme on dit, d'autant plus qu'une histoire d'amour, des amitiés, viennent compliquer les choses, et rendent tout ça beaucoup plus réel, en directe relation avec l'auteur.
Une petite citation pour donner une idée: "Si les méthodes paraissaient aussi inhumaines, si les assassins tuaient avec une telle sauvagerie, ce n'est pas qu'ils agissaient dans l'improvisation et le délire, c'est tout simplement qu'ils étaient trop pauvres pour construire des chambres à gaz."
Alors oui, c'est un roman, mais voilà ce que l'auteur nous annonce en préambule: "Certains lecteurs mettront sur le compte d'une imagination débordante quelques scènes de violence ou de cruauté. Ils se tromperont lourdement." Nous voilà prévenus.
Mais on a beau être prévenu, rien, je crois, jamais rien, j'espère, ne suffit pour atténuer le choc de découvrir la cruauté dont est capable l'être humain. Cruauté au travers de la violence pure et dure entre compatriotes rwandais ; mais cruauté aussi au travers de l'inaction, du désintérêt des "puissances colonisatrices", qui ferment les yeux, pour une raison qui m'est encore à l'heure actuelle inconnue et surtout incompréhensible. Au final, c'est surtout de la honte que je ressens, honte de ne pas avoir su, de ne pas avoir réalisé l'ampleur du massacre, d'avoir été comme beaucoup un témoin passif, si ce n'est indifférent, et oui, honte de faire partie d'une telle société, noire ou blanche, capable d'assassiner sur une simple couleur de peau ou hérédité quelconque d'un côté, et de fermer les yeux de l'autre. On peut ajouter à cela un sentiment immense d'impuissance, c'est un livre pas facile, mais que je suis contente (faute de trouver un meilleur mot) d'avoir lu.
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