J’ai trouvé ce livre beaucoup trop long, souvent invraisemblable.
Le début est particulièrement long et il m’a fallu attendre la page 200 pour commencer à m’intéresser à l’histoire.
Les personnages et leur relations mutuelles me sont trop étrangers pour que je puisse les comprendre.
La fin m’a paru abrupte.
Par certains aspects l’histoire est prenante, mais elle est distillée par petites touches au gré des souvenirs d’Ora, sans aucun rapport avec l’ordre chronologique, et parfois de manière répétitive.
En faveur de ce livre on peut dire que certaines scènes sont très fortes, d’autres insoutenables, que la description de la randonnée et des divers paysages d’Israël est belle, fait aimer la région et que le calme de ses paysages fait un contraste frappant avec la violence du récit.

En début de lecture, j’ai beaucoup aimé ce livre. Cette femme qui amène son enfant à la guerre et qui commence à se sentir mal. Vraiment bien écrit j’ai accroché. Puis au bout d’un moment je ne suis ennuyée, j’avais l’impression de tourner en rond, et il en restait des pages et des pages à lire… je n’ai pas terminé ce livre… Je trouve donc ce livre bien écrit, l’idée bonne mais beaucoup trop long.

Ora veut fuir son domicile , elle veut être absente si une "mauvaise nouvelle" lui parvient c'est une nécessité . Son fils Ofer est parti en mission pour une "opération d'envergure " dans une ville palestinienne .
Elle part et entraîne son ami de jeunesse Avram dans une randonnée et en marchant le passé refait surface peu à peu .
Tout est magnifique dans ce livre : l'héroïne :une israélienne qui tisse une relation amicale avec Sami son chauffeur arabe ; une mère qui contemple ses enfants, qui supplie son fils qui part à la guerre " ne fait de mal à personne !, une femme amoureuse de deux hommes mais qui veut maintenir une vraie famille , un bonheur simple .
Les autres personnages ne sont pas moins intéressants : de la souffrance du captif à l'amitié des 2 hommes prêts à tous les sacrifices .

David Grossman est un auteur engagé dans le processus de Paix ; on voudrait tant que des personnes comme lui soient davantage écoutées .