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Les notes de lectures recherchées |
3 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : bd, horreur, survie, zombies
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[Walking Dead, Tome 12 : Un monde parfait | Robert Kirkm...] |
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Auteur |
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Message |
kabuto
Sexe: Inscrit le: 02 Sep 2006 Messages: 606 Localisation: Craponne
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Posté: Sam 22 Fév 2014 12:35
Sujet du message: [Walking Dead, Tome 12 : Un monde parfait | Robert Kirkm...]
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Le voyage vers Washington n’était qu’un leurre. Aucune aide ne les attend là-bas et on imagine aisément la déception engendrée par cette nouvelle. Heureusement, une communauté pacifique vivant à proximité de la ville est prête à les accueillir. Une nouvelle vie commence. Mais les survivants ont du mal à reprendre une vie « normale ». On ne baisse pas la garde aussi facilement après avoir vécu aussi longtemps en enfer. Le lecteur n’est pas dupe, cette apparente tranquillité n’est qu’une façade. Rick et ses amis ont trop souffert et pour eux, la paix n’existe plus.
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[Walking Dead. T. 12, Un monde parfait | Robert Kirkman,...] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 13 Juil 2011 14:11
Sujet du message: [Walking Dead. T. 12, Un monde parfait | Robert Kirkman,...]
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Aaron est un éclaireur et un découvreur. Il repère les futurs nouveaux membres de sa communauté réfugiée à Washington derrière des palissades résistant aux zombies. Aaron observe le groupe de Rick et décide de s’annoncer, cœur en bandoulière et sourire aux lèvres. La réponse à son prêche ne se fait pas attendre. Rick l’assomme d’un coup de poing et le ligote. Derrière chaque nouvelle tête peut se dissimuler un danger mortel. Après un an d’apocalypse, Rick pense que les survivants ne sont pas des enfants de chœur. Pourtant, la réalité va éteindre la friction. L’îlot préservé de l’horreur existe bel et bien. Des familles y vivent en paix, échangent des civilités. Les enfants jouent, rient, se chamaillent. La vraie vie d’avant, dans sa morne banalité, explose aux yeux des survivants. Rick va endosser naturellement le rôle du shérif, se raser et reprendre une vie normale. Douglas, le patriarche et fondateur de la communauté, sait répartir les emplois et se faire respecter mais c’est sans compter sur la détermination de Rick, fort désireux de retrouver ses armes. Pour lui et sa bande, il convient de ne pas se reposer uniquement sur les autres mais de savoir se défendre soi-même, ici et maintenant, sans différer, sans légiférer, sans tergiverser. Être armé est une condition sine qua non de la survie.
Etonnant épisode, havre de paix dans l’océan d’horreur qui ballote inlassablement les personnages depuis le début ! Le tour de force du scénariste consiste à introduire la paranoïa de Rick dans l’éden aseptisé et d’instiller un climat délétère dans l’ordre bien établi du phalanstère. Le lecteur pressent le drame à venir mais il ne sait pas où, quand et comment il va surgir. Robert Kirkman est un auteur inventif et talentueux. Il ne se répète jamais en dépit d’une fin inéluctable. Le dessin de Charlie Adlard excelle toujours dans les ambiances nocturnes. Les aplats noirs, les gris nuancés et les rares flaques de blanc sont charpentés par un trait puissant et des cadrages expressifs.
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