sous titré "Arrêter de fumer, en fait c'est facile!", une couverture prometteuse, un livre précédé d'une assez bonne réputation. Non fumeuse moi même, j'étais curieuse de découvrir ce qu'il y avait de si facile, et pourquoi des gens luttent encore pour arrêter de fumer.
L'auteur part d'une idée assez simple : l'impression que la fumée est anti-stress, anti-ennui, anti-tout ce qu'on veut, est lié uniquement au fait que la cigarette répond à un état de manque... induit par la cigarette elle-même. Une fois sevré de la cigarette, plus d'état de manque à combler, donc plus cette fausse impression de plénitude apportée par la nicotine. Il suffit donc d'être conscient de ce fait, et de tenir le coup les premiers temps de manque, et c'est gagné.
ça paraît assez intéressant comme idée, si ce n'est logique.
Mais tout cela est fourré de généralisations en tout genre : tous les fumeurs détestent fumer et ne rêvent que d'arrêter, gros fumeur ou fumeur occasionnel, même combat, tous dans le même panier du drogué malheureux. De telles généralisations me paraissent bien peu honnêtes, trop simples pour cela.
Et surtout pour présenter sa solution, ça prend des centaines de pages à l'auteur, l'occasion de répéter jusqu'à plus soif des idées, des exemples, des métaphores et comparaisons plus ou moins foireuses...
Si j'ai fini ce livre, c'est bien parce que je voulais connaître le fin mot de l'histoire, la solution miracle qu'annonce l'auteur dès le début, ainsi que le résumé, parce que la lecture en a été assez crispante...
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