Ca part plutôt bien, avec les repères habituels de l'univers Grangé : l'amnésique de service, le couple de flics avec un vieux loup et un jeune fou, la plongée dans la communauté turque de Paris...et puis çà bascule sur le dernier quart avec la révélation des secrets, abracadabrantesques et une fin à la Scoubidou.

Pas le plus mauvais certes, mais pas vraiment bon non plus. Et puis ces personnages récurrents de l'amnésique et du duo de flics, çà commence à bien faire.

Le livre est écrit dans un style qui entraîne le lecteur dans une lecture poursuite à perdre haleine, même si, selon moi, vers les trois quarts la trame devient un peu trop prévisible et perd un peu de son lustre. L'idée est éclatante et empreinte de sentiments très variés, l’affection, la rage, le désespoir, qui implique de manière différente tous les personnages. La criminalité organisée turque est super bien traitée où tout est contextualisé et décrit de manière détaillé.
Un thriller qui, s’il avait maintenu le pied sur l'accélérateur comme dans les premières pages, aurait pu être échangé avec une intrigue digne du maître Alfred Hitchcock.

Au début deux histoires distinctes, une femme qui commence à perdre des fragments de sa mémoire, un jeune flic qui enquête sur des meurtres horribles dans les milieux turques... puis tout se mélange pour faie apparaître une nouvelle histoire... C'est mon meilleur Grangé jusqu'alors, j'ai été complètement happé par le récit, par le côté polar parisien aussi... je l'ai trouvé plus réaliste que "le concile de pierre" ou "le vol des cigognes" dont les dénouements étaient un peu extravagants...