Raconter la pudeur avec pudeur. Explorer silencieux ses sensations qui, dans l'attente, deviennent définissables. Chaque phrase est profonde comme la mer de cette Ischia des années 50, chaque geste est comme observé et vêtu des yeux de la jeune fille dont s’amourache le protagoniste. Accoucher de soi-même et renaître lorsqu’on éprouve l'amour, à la manière et à l’époque de ces beaux grands étés quand nous étions plus jeunes.
Un récit superbe, écrit avec un certain sens de la circonspection qui préfigure un respect très profond pour la vie. Absolument charmant.