Dans un quartier assez coté de Londres, une jeune femme est retrouvée la cervelle en bouillie dans sa maison. Pas de traces du mari, qui semble s'être évaporé mais qui laisse une note qui l'accuse. La police mène l'enquête pour le retrouver et pour ce faire, utilise le journal intime du jeune homme, qui raconte tout ce qui s'est passé dans son entourage au cours des derniers mois...
On m'avait conseillé ce livre en me vantant le fait qu'une fois ouvert, on ne pouvait plus le lâcher... Je l'ai d'ailleurs acheté sans même regarder la 4e de couverture et j'ai été très surprise de me retrouver dans un polar victorien ! Après lecture, je peux dire qu'effectivement, ce roman est très prenant. Une alternance entre le récit de policiers chargés de l'enquête et de larges extraits du journal du suspect n°1 nous donne un très bon aperçu de la vie à Londres à cette époque où deux mondes cohabitent sans presque se croiser : la bourgeoisie et le peuple. Le poids des conventions, le désir de s'élever toujours plus haut dans l'échelle sociale, tout cela pèse sur le personnage principal pour lequel on se prend d'amitié et qu'on aimerait bien voir blanchi du crime qu'il semble avoir commis. Mais la fin du roman met en scène un incroyable rebondissement, que je n'avais personnellement pas du tout vu venir et qui m'a laissé pantoise, avec une seule envie : tout relire pour voir tout ce qui était écrit entre les lignes ! Très fort !