1441, alors qu'en France les cendres du bûcher de Jeanne d'Arc sont encore chaudes et que la Guerre de Cent Ans fait rage, à Bruges et à Florence, un complot se trame visant les artistes peintres et sculpteurs.
Plus que l'intrigue (dont il faudra attendre les dernières pages pour avoir la solution) qui met en avant le fils adoptif de Jan Van Eyck et son protecteur portugais, c'est la description des débuts de la Renaissance que je retiendrais de ce livre : les progrès en matière de peinture, les recherches en écriture artificielle avec par exemple Gutenberg, les premières explorations maritimes au large des côtes africaines...

Bon livre, avec ce qu'il faut de suspense, de fond historique crédible, tout cela mené de main de maître comme sait le faire Sinoué. Il ressort cependant une espèce d'artifice qui nuit à l'ensemble. Est-ce parce que le roman se veut trop érudit ? Ou plutôt que le vernis de culture craque parfois sur une trame narrative moderne et prévisible ? Je penche pour la deuxième proposition.
J'ai préféré le Livre de saphir...

Sinoué est un auteur que j'aime beaucoup et ce livre ne fait pas exception à la règle. Du talent pour raconter de belles histoires.
Cela se passe en 1441, à Bruges. Des conspirations, des mystères dans le milieu de la peinture. Un vieux maître, son apprenti. Et un "grand secret" qui met en danger l'enfant de 13 ans. Beau roman historique, bien documenté, raconté avec finesse.