Maupin nous livre ici les chroniques d’une époque ou l’insouciance et la folie étaient encore bien présentes par rapport à notre sombre 21ème siècle. Une ronde ou se croisent et se frôlent des personnages qui ne vivent rien d’exceptionnel mais qui sont justement assez proche du lecteur pour qu’il se les approprie. Héros un peu désabusés, qui cherchent l’amour et le bonheur au sein de la superbe ville de San Francisco et en particulier dans la résidence le la mystérieuse Madame Madrigal qui joue les mères protectrices pour ses jeunes locataires, ils sont le véritable atout de ce roman doux-amer qui vous plaira autant qu’a moi pour peu que vous tombiez sous le charme des occupants du 28 Barbary lane.

Envie de lire la suite. Se lit trop vite.

Tranches de vie d'une dizaine de personnages dans le San Francisco de la fin des années 70
- l'homosexualité sans le SIDA
- la drogue et les médicaments
- la jungle des villes
- la solitude
- les derniers sursauts du flower power

Ce livre est un concentré de littérature américaine :
- çà ressemble à de la chicklitt en moins nunuche
- çà ressemble à du Brett Ellis en moins violent
- çà ressemble à du Russel Banks ou Raymond Carver en moins pessimiste

Ne pas oublier qu'il s'agit de chroniques publiées dans un quotidien qui ont rencontré un tel succès qu'elles ont été compilées en livres (6 tomes) : il ne faut pas le lire comme un roman avec une structure narrative romanesque, mais plus comme un précurseur des soap opéra, miroir d'une époque...dans un soap, il n'y a pas de fin écrite puisque l'objectif c'est de durer.

Ceci dit, c'est mieux écrit qu'un scénario de Santa Barbara.

Comme le titre l'indique, l'ensemble du livre est construit en petites chroniques, qui se succèdent sans temps mort. Cette construction donne beaucoup de vie à l'histoire, on a vraiment l'impression de suivre le quotidien des personnages.Ca m'a fait penser aux feuilletons télévisés : les personnages sont assez nombreux, tous liés les uns aux autres d'une manière ou d'une autre, et leur vie est plutôt "branchouille" (ambiance sex & drugs... seventies, quoi!).
Il y a quelques petites choses qui m'ont déplu (c'est fou comme San Francisco a l'air d'être une petite ville à la lecture de ces chroniques... tout le monde connaît tout le monde!), d'autres qui m'ont séduite (on passe un bon moment dans l'ensemble) et j'ai envie de connaître le secret de Mme Madrigal.
Cela dit, je commence déjà à oublier la plupart des prénoms des personnages... Sympa mais pas le coup de coeur auquel j'aurais pu m'attendre, à lire les avis de certains fort enthousiastes.

Quel drôle de livre ! Les personnages se croisent, s'aiment (ou non !), chacun vit, rit, ou pleure. On s'attache à tous ces gens, il y a une vraie ambiance, c'est clair. Il faut tout de même entrer dans cette ambiance, justement, et ne pas se lasser de tous ces clins d'oeil, de tous ces clichés des seventies à Frisco... J'ai bien aimé, j'ai ri parfois, je me suis immergée dans l'histoire mais parfois il faut reconnaître que des private jokes échappent à une jeune française comme moi !!! Mais le côté décadent de toutes ces "aventures" est divertissant...

Sympa comme tout, personnages attachants, on rit beaucoup...

Six tomes pour ces Chroniques de San Francisco qui relatent avec beaucoup d'humour et de tendresse la vie de quelques personnages qui tant bien que mal tentent de trouver leur chemin dans le San Francisco des années 1970.

C'est sous la houlette de Mme Madrigal, débonnaire et zen, que quelques célibataires logent au 28 Barbary Lane, "refuge pour âmes qui doutent"... Personnages truculents et attachants, affaires de coeur, de sexe, de travail... rien d'original mais beaucoup de style dans l'écriture, j'ai beaucoup ri aussi. Une peinture réussie de ces années-là dans ce lieu-là.