A partir d'un tableau du peintre hollandais du XVIIe, Emanuel de Witte, représentant un intérieur bourgeois, l'auteure retrace, sous la forme d'une confession écrite, la vie d'une femme, Magdalena van Beyeren, censée être celle que le peintre a représentée vue de dos en train de jouer de l'épinette et qui est la maîtresse de cette maison. Nous verrons ainsi la jeune Magdalena, véritable garçon manqué, suivre les pas de son père, riche armateur, puis faire la connaissance d'un jeune capitaine de vaisseau qu'elle épousera et qui lui fera une ribambelle d'enfants dont seuls quelques uns ont survécu. Nous apprendrons aussi pourquoi elle a choisi d'être représentée de dos sur ce tableau. Objet de cette confession, elle osera libérer sa conscience du lourd fardeau qu'elle portait depuis de longues années. Elle pourra alors nous confier la place très particulière qu'occupe la musique dans cette famille.

Ce bref roman sonne, épuré et clair, comme une série de variations de Jean-Sébastien Bach. Un beau moment de littérature.

L'auteur donne la parole au personnage d'un tableau qui retrace sa vie dans son journal de façon pénétrante. Belle écriture.

on se plonge en quelques pages sur la vie de cette femme et on découvre ses responsabilité et quels sacrifices elle a fait alors même qu'elle n'a que trente ans.

Bof... Je n'ai pas accroché à cette histoire, banale, sans grande réflexion.

En novembre 1667, à Delft, Magda commence un journal pour se confier et raconter ses rêves de femme. Mariée et mère de 4 enfants, elle aurait peut-être aimé une autre vie, une vie de voyages et de découvertes mais puisqu'elle est femme, elle s'en tient à son rôle actuel...

Ce très court roman lumineux a été écrit à partir d'un tableau d'Emmanuel de Witte, montrant une femme jouant de l'épinette, de dos, dans son intérieur. A partir de cette image assez banale, l'auteure a brodé ce récit très touchant et plein de sensibilité sur une vie de femme qui étouffe dans son carcan. Elle esquisse ses souvenirs et ses rêves de manière discrète, comme si elle ne voulait pas déranger mais on sent chez elle des envies de grands espaces et d'aventure. Le style de Gaëlle Josse est exquis, d'une très grande finesse. Elle choisit avec soin ses mots et l'on aurait envie de lire ce texte à voix haute comme un petit bijou, un hymne à la beauté de la langue. J'ai beaucoup aimé et envie de découvrir d'autres livres de cette auteure.

Magdalena vit à Delft. C'est une femme, mais elle aurait pu succéder à son père. Mais le commerce en cette année 1667, est réservé aux hommes. Sa place est au foyer. Dans son journal intime elle nous fait part de ses souvenirs, déceptions, drames familiaux, joies et désirs interdits. Derrière cette apparence de calme et d'ordre, elle nous livre les secrets de son âme.

Juste quelques mots : un vrai petit bijou !