Traduit de l'anglais par Laurence Kiefé.
Il s'agit d'un recueil de contes, des fables, car on perçoit la prose poétique originelle dans la traduction, étiologiques : comment la baleine eut un gosier, comment le chameau eut une bosse... Ils ont écrits à l'intention des enfants, d'une enfant, la "Très-Aimée" à laquelle il s'adresse et pour laquelle il crée des personnages de petites filles, parfois, pour faire un clin d’œil à sa petite destinataire.
A cause de l'histoire du "Chat qui s'en allait tout seul", dont j'avais lu un condensé jadis, je me promettais des délices des Histoires comme ça.
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher, malgré tous les efforts de la traductrice pour rendre la poésie de la langue de l'auteur, ses noms-épithètes, aux premières fables, essentiellement animalières. C'est ce maniérisme qui parfois m'a un peu tenue à distance. Mon intérêt est remonté et j'ai même eu beaucoup de plaisir à lire les récits où les humains, voire des divinités anthropomorphes intervenaient : "Comment on écrivit la première lettre", "la naissance de l'alphabet", "le Crabe qui jouait avec la Mer", "Le Chat qui allait tout Seul", "Le Papillon qui tapait du Pied". Ce sont les contes qui closent le recueil.
Pour mon fameux Chat, je crains que la version que j'ai eue n'ait été très modifiée, occultant le rôle de la femme dans le contrat avec le chat.
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