11 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 9 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : allemagne, amour, apres guerre, art, artiste, bien, conte, extermination, guerre, mai 68, mal, mort, nazisme, ombre de la guerre, paris, photographe, photographie, resistance, sculpture, spoliation, vercors
|
[Le rire de l'ogre | Pierre Péju] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Brujula
Sexe: Inscrit le: 20 Avr 2006 Messages: 483
|
|
Posté: Ven 10 Oct 2008 13:25
Sujet du message: [Le rire de l'ogre | Pierre Péju]
|
Commentaires : 0 >> |
|
C'est un bon roman, bien écrit, touchant sans doute pour certains.
Mais je n'ai pas passé un moment agréable en le lisant.
Il ne m'a pas déplu, mais il ne m'a pas touchée non plus.
Et je suis incapable de dire pourquoi. C'est comme ça. J'étais contente de le refermer hier, après avoir tourné la dernière page. Pourtant, le début, l'été allemand de Paul, me plaisait bien....
|
|
|
|
[Le rire de l'ogre | Pierre Péju] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Tombouctou
Inscrit le: 31 Mar 2007 Messages: 53 Localisation: Auvers sur oise
|
|
Posté: Sam 03 Mai 2008 11:15
Sujet du message: [Le rire de l'ogre | Pierre Péju]
|
Commentaires : 0 >> |
|
J'ai globalement bien aimé ce roman, même si je suis certainement restée en superficie.
J'ai bien aimé l'alterance de la première partie le va et vient entre le passé et le présent qui veut nous montrer comment ce passé que l'on feint d'oublier s'immisce toujours dans le présent.
Pourtant cette partie est celle qui m'a le moins interessée.
J'ai préféré la deuxième partie, celle de la vie de Paul et son chemin de vie, de sa vie de lycéen qui échappe à l'influence de son gourou de prof de philo, puis sa vie de bohème aux beaux arts et enfin sa vie d'artiste sculpteur.
C'est vraiment la partie que j'ai le plus aimée : Péju dépeint bien le corps à corps de l'homme avec la matière, sa force de bucheron et la magie de la création et il l'oppose à la douceur de Jeanne qui partage la vie de Paul qui elle-aussi met au monde dans la douleur et dans la douceur des petits êtres fragiles.
Le personnage de Clara, la reporter qui a des fourmi dans les jambes, sa quête incessante et sa relation avec Paul m'ont aussi plu.
De façon plus générale, ce que j'ai aimé c'est la description de l'artiste (sculpteur ou pnotographe) et la création/naissance de l'oeuvre qui m'ont séduite.
Par contre, l'arrière-plan politique et historique, ne m'a pas intéressé. Il aurait selon moi pu être beaucoup plus bref, juste au service de la psychologie des personnages principaux et de la progression de l'intrigue pour lever le mystère de l'assassant du père.
Un merci en passant à Lannig
|
|
|
|
|
|
|
[Le rire de l'ogre | Pierre Péju] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Lannig
Sexe: Inscrit le: 21 Mar 2007 Messages: 9 Localisation: Ile de France
|
|
Posté: Lun 31 Mar 2008 1:52
Sujet du message: [Le rire de l'ogre | Pierre Péju]
|
Commentaires : 1 >> |
|
ma JE du ring :
Très bon bouquin. Et qui fait réfléchir. Au sens de la vie, d'une vie, et qu'on veut donner à la sienne.
Mais la transmission des expériences individuelles est parfois tout simplement impossible. Comment transmettre l'horreur vécu des massacres de la dernière guerre, de celle d'Algérie mais aussi de toute les guerres.
Et l'Art peut-il transfigurer en beauté par un acte qui donne à voir cette expérience partielle que chacun perçoit ?
Au delà de l'expérience individuelle de nos vies, il y a la vie même qui délie notre mémoire, et dont on sait la précarité qui nous rend si fragiles.
Mais il est étonnant que la description de ce qui c'est passé en 1941 en Urkraine est décrite de manière quasi identique (pas les situations, ni les lieux)avec les mêmes mots, et ce même sentiment d'horreur dans ce roman que dans "Les bienveillantes". Il y a une similitude qui n'est pas fortuite mais qui n'est pas non plus un plagiat ; je pense que les écrivains ayant pris connaissance de ces horreurs les décrivent avec le même sentiment, les mêmes expressions car il ne peut en avoir d'autres.
en tout cas merci Mamoune pour ce très bon bouquin.
|
|
|
|
|
|
|
[Le rire de l'ogre | Pierre Péju] |
|
|
Auteur |
|
Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
|
|
Posté: Jeu 11 Oct 2007 11:35
Sujet du message: [Le rire de l'ogre | Pierre Péju]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Découverte des premiers émois amoureux d'un ado en voyage scolaire en allemagne.il découvre des secrets familiaux.la vie difficile en allemagne après guerre.tout au long de sa vie d'homme il croisera cette jeune Clara avec qui il avait vécu ses premiers émois amoureux.
----
Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.
Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 16/10/2007
|
|
|
|
[Le rire de l'ogre | Pierre Péju] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Anne
Sexe: Inscrit le: 24 Aoû 2006 Messages: 7 Localisation: Thorigné-Fouillard
|
|
Posté: Sam 27 Jan 2007 11:41
Sujet du message: [Le rire de l'ogre | Pierre Péju]
|
Commentaires : 0 >> |
|
La vie d'un jeune français ,d'une jeune allemande et les traces de la guerre qu'ils n'ont pas vécue .Un livre qu'on n'oublie pas , que je conseille à tous,et que je prête à tour de bras !
|
|
|
|
[Le rire de l'ogre | Pierre Péju] |
|
|
Auteur |
|
Message |
nany
Inscrit le: 06 Mai 2006 Messages: 77 Localisation: loin de la capitale
|
|
Posté: Dim 07 Jan 2007 14:53
Sujet du message: [Le rire de l'ogre | Pierre Péju]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Ma lecture préférée depuis un moment. L'émotion, la douleur, l'amour malgré tout; l'art qui sublime les blessures, qui guérit un peu peut-être; la fuite et la rencontre; l'écriture juste et belle font de ce livre un chef d'oeuvre à mon humble avis.
|
|
|
|
[Le rire de l'ogre | Pierre Péju] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Nadjalou
Sexe: Inscrit le: 15 Déc 2006 Messages: 77 Localisation: Strasbourg
|
|
Posté: Lun 01 Jan 2007 15:49
Sujet du message: [Le rire de l'ogre | Pierre Péju]
|
Commentaires : 0 >> |
|
C'est un très beau roman, écrit à la manière d'un conte initiatique. Pierre Péju y révèle, par petites touches disparates et subtiles, en alternant la chronologie du récit, en opérant des allers-retours entre 1963 et 1941, le traumatisme de la guerre, ses effets genre "bombes à retardements", ses traces qui perdurent en creux, en silence.
Paul, jeune français, fils d'un résistant assassiné en 1957, fait un séjour linguistique en Allemagne. Il y rencontre Clara, une jeune allemande solitaire et fascinante dont le père, autrefois médecin sur le front de l'Est, est marqué par un drame. La rencontre de Paul et Clara va faire resurgir d'énormes blocs d'un passé enfoui. Et ces blocs obscurs de passé vont dériver avec eux, au fil du temps, au fil de leurs cheminements respectifs et singuliers.
Car Paul et Clara se trouvent l'un et l'autre sur des trajectoires qui vont à plusieurs reprises se recouper. Paul grandit, murit, vieillit, habité par Clara, son regard perçant, ses apparitions et ses disparitions, sa sauvagerie déroutante, sa liberté ambigüe.
Paul s'épuisera à comprendre la vibrante et troublante Clara, l'insaississable Clara. Un jour, il décidera de s'éloigner d'elle, de s'autoriser le bonheur... Mais son mariage avec Jeanne, sa fuite dans le Vercors, sa quête de la sculpture n'y changeront rien... L'Allemagne de ses 16 ans ne cessera de rôder en lui, habitée par le fantôme de Clara. D'autant que Clara se révèlera être une artiste des réapparitions... Et, de ces réapparitions, Paul ne reviendra jamais indemne. Chacune d'elle le fera bouger, le mettra en mouvement.
"Le rire de l'ogre" est l'histoire, avant tout, de cette passion entre deux êtres solitaires qui se ressemblent trop, qui n'ont rien à se donner, qui ne cesseront de se manquer, de se repousser magnétiquement. Ce qui n'empêchera pas qu'un lien énigmatique et puissant les relie... Quelle est, au juste, la nature de ce lien ? Les traces de la guerre inscrites dans leur âme à vif ? Leur quête artistique (lui, sculpteur ; elle photographe) pour capter la terreur et traquer l'absurdité, pour donner une forme au tragique du monde ?
Si ce livre me plaît, c'est qu'il brasse aussi des pans d'histoire : la Seconde guerre mondiale, la guerre d'Algérie, mai 68... Paul et Clara, chacun à leur manière, tentent de faire avec le passé, de s'en emparer, de le sublimer. Et Péju aussi, à travers eux. C'est très beau.
|
|
|
|
|
|
|
[Le rire de l'ogre | Pierre Péju] |
|
|
Auteur |
|
Message |
nany
Inscrit le: 06 Mai 2006 Messages: 77 Localisation: loin de la capitale
|
|
Posté: Dim 11 Juin 2006 14:26
Sujet du message: [Le rire de l'ogre | Pierre Péju]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Cette histoire m'a remuée. Elle est très prenante du fait de la déchirure intérieure des personnages. Avec l'absurdité, l'innomable de la deuxième guerre mondiale et ses conséquences sur les hommes qui ont survécu quel que soit "le camp" où ils ont été. Avec la recherche de soi, du bon, du mauvais ou finalement de ce tiraillement entre ces 2 "pôles".
|
|
|
|
[Le rire de l'ogre | Péju Pierre] |
|
|
Auteur |
|
Message |
mamoune
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2005 Messages: 2129 Localisation: Ste Foy les Lyon (69)
|
|
Posté: Ven 25 Nov 2005 20:18
Sujet du message: [Le rire de l'ogre | Péju Pierre]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Auteur du récent succès porté à l'écran "la petite chartreuse" ( j'ai adoré le livre et beaucoup apprécié le film ), Pierre Péju a su rester discret. Chez lui, tout est toujours affaire de passage secret entre l'enfance et l'âge adulte, un peu à l'image de l'univers des conte, un univers dans le quel je me retrouve et me ressource depuis l'enfance.
Au début des années 60, deux adolescents se rencontrent au bord du lac noir en Allemagne, et leur destin en sera scellé. L'un, Paul français, deviendra sculpteur, l'autre Clara allemande, sera photographe. Ils n'avaient pas connu la guerre, pourtanttoute leur vie ils seront poursuivis par une histoire terrifiante d'infanticide. Les souvenirs des barbaries nazies sont douloureux et pèsent encore lourdement sur les consciences.
Ce récit recèle la force et la pésie d'un conte, ce qui permet au lecteur d'imaginer les horreurs de ce siècle sans s'y abîmer.
Le style est raffiné et rugueux, cette histoire nous parle des drames de la guerre et de la transmission de ce traumatisme aux autres générations.
Je suis resté lontemps, après avoir tourné la dernière page, dans une grande émotion sur cette histoire d'amour qui est née d'un terrible secret.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|