J'en avais beaucoup entendu parler, et enfin je l'ai lu! Au coeur d'un roman (pas forcément très bien ficelé selon mon goût, ceci dit), l'auteur nous présente l'histoire de la philosophie et l'impact des grands philosophes au travers du temps.

Voici donc une introduction à la pensée philosophique, ce qui m'aurait bien servi au lycée.
Comme je l'ai dit, l'histoire du roman n'est pas très pertinente, mais elle a le mérite d'offrir un cadre sympathique à une matière pas tellement évident à transmettre de manière intéressante. L'auteur amène son histoire aux limites de l'absurde, c'est une visée pédagogique efficace, mais ma notation vise plutôt l'effort de survol et d'explications de l'histoire philosophique de l'humanité.

Parce que c'est ça qui m'intéresse.

Rien à voir avec les malheurs d'une autre Sophie.
Une histoire qui cherche à nous faire découvrir, à nous pauvres profanes ignares, la philosophie via le récit de l'initiation d'une jeune fille par un philosophe mystérieux.
Au début j'ai pas trop accroché. Et puis je restait sceptique quand à l'idée de de vulgariser et de faire passer un grand nombre d'informations via un roman puisque le dernier livre que j'avais commencé à lire (et abandonné, ce qui est rare...) c'était le Monde de Théo qui partait sur le même principe. Nous faire découvrir en même temps qu'à un jeune Théo la complexité du monde des religions.
Mais finalement je me suis prise au jeu parceque la trame du récit est assez accrocheuse. Et que l'histoire des idées est bien expliquée. Alors j'en ai pas retenu des masses parceque ma memoire est une passoire mais j'ai compris pas mal de choses et c'était intéressant.
Un 3/5. Ni plus ni moins.

On en a beaucoup parlé. J'ai été un peu déçu quand je l'ai lu, le concept est un peu artificiel. Ceci dit, je m'en souviens 10 ans plus tard, c'est plutôt bon signe...

L’idée de présenter la philosophie sous un jour nouveau, par le biais d’un roman, est vraiment très bonne. Malheureusement, cette idée de base est à peu près la seule chose qui m’a séduite dans ce livre…

Il m’a semblé qu’à vouloir rendre les pensées des philosophes accessibles à tout prix, Gaarder simplifiait trop les choses, c’est « simplistes » plus que « simple », voyez ce que je veux dire ?

En plus de ça, l’intrigue policière, donc le côté roman, n’a ni queue ni tête, et j’ai trouvé ça franchement mal écrit. J’avais déjà eu du mal à apprécier le style de Gaarder quand j’avais lu « La belle aux oranges », mais l’histoire m’avait bien plu, ce qui m’avait fait quand même apprécier ma lecture. Là en revanche, j’ai trouvé les personnages extrêmement convenus, et puis certaines des répliques vraiment impossibles. C’est même pas que je n’aime pas son style, c’est que je trouve carrément qu’il écrit mal.

Pour connaître les philosophes, je préfère les lire directement ou alors prendre un ouvrage qui ne fait que présenter les grands courants philosophiques. L’alternance entre les passages romanesques et ceux consacrés à la philosophie m’a rendu la lecture pénible, d’ailleurs j’ai laissé tomber avant la fin.

Bref, je suis très déçue de cette lecture. Je suis passée à côté de ce livre qui plaît à tant de gens… on ne peut pas gagner à tous les coups ! Tant pis… Et puis s’il n’y avait pas des déceptions parmi nos lectures, comment prendrions-nous la mesure de ceux que l’on aime ?