La propriétaire d'un magasin de tricot, mère célibataire endurcie, doit soudain gérer de front l'adolescence de sa fille, l'organisation un peu contre son gré d'une rencontre tricot hebdomadaire dans son magasin et le retour de son amour de jeunesse, père de la dite fille pour ne rien arranger. ça s'annonce pas simple.
C'eût pu être un sympathique bouquin façon chick-lit ("knit-lit" comme dirait mon homme), un peu nian-nian mais dont la lecture reste sympathique et qui fait passer un bon moment sans grande implication intellectuelle. Mais non, il a fallu que l'auteure en fasse trop, qu'elle ajoute la mémé irlandaise - la sagesse incarnée, mais bien sûr ce n'est pas de la sagesse, juste du bon sens, mais oui mais oui - et qu'elle en rajoute des tonnes dans le pathos et dans le larmoyant - je n'en dirai pas plus pour ne pas tout dévoiler de cette partie navrante de l'intrigue. comme si la chick-lit n'était pas suffisamment larmoyante comme ça, on en rajoute une louche.
mais là, non, ça suffit, stop, arrêtez tout, ça suffit, c'est la louche qui fait déborder le vase.
dommage, vraiment, c'était plutôt bien parti.

7 femmes se retrouvent chaque vendredi soir depuis 5 ans dans un magasin de tricot pour un club de tricot. Elles y font bien sur beaucoup plus que tricoter et petit à petit, on apprend par petites touches délicates les liens qui les unissent, leur amitié, leurs espoirs, leurs peines, leur joies.
Mais finalement, il y a réellement une 8ème femme, l'instigatrice de ce club décédée récemment et qui était leur trait d'union, leur force, leur confidente, amie, mère, femme. C'est elle la véritable "pelote de laine" de ce livre très attachant.

Un livre très américain, plein de bons sentiments, assez gnangnan...
Pas tout à fait ce à quoi je m'attendais.

Et puis, le tricot vu comme une sorte d'école de la vie.... bof.

J'aime tricoter, et c'est vrai que ça me détend. Mais de là à y voir le remède à tous les maux!

Enfin... J'étais curieuse de lire ce livre. C'est fait.