17 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : adultere, amour, cauchemar, classique, couple, crime, decheance, litterature francaise, mari et femme, mere et fils, meurtre, meurtrier, naturalisme, paris, passion, peur, remords, roman, sexe, torture mentale, violence, xixeme siecle
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Claudine
Sexe: Inscrit le: 15 Nov 2007 Messages: 361 Localisation: la rochelle
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Posté: Sam 02 Juin 2018 16:54
Sujet du message:
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Commentaires : 0 >> |
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Ce n'est pas mon livre préféré de Zola. Bien sûr l'écriture est très agréable, l'histoire bien montée, les personnages, comme d'habitude, très "fouillés" psychologiquement mais il me semble qu'il ne correspond plus vraiment à notre époque, en tout cas beaucoup moins que certains de la série des Rougon-Macquart, comme "L'assomoir", "Le ventre de Paris" qui sont aussi des documents historiques. Reste une histoire passionnante, un peu redondante sur le dernier tiers.
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[Thérèse Raquin | Emile Zola] |
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Auteur |
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Message |
Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2643
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Posté: Dim 15 Sep 2013 18:40
Sujet du message: [Thérèse Raquin | Emile Zola]
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Commentaires : 0 >> |
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Camille Raquin est un homme souffreteux, fils affectionné d'une mère mercière, qui va épouser pour son plus grand malheur sa cousine. Celle-ci a été élevée avec lui, étouffant son tempérament plein de santé et de sensualité pour être mieux intégrée dans cette famille morbide, et finissant par faire de l'hypocrisie un mode de vie.
Laurent, artiste raté, fainéant, mais robuste et viandu à souhait, entre dans leur vie et Thérèse, révélée à sa vraie nature, devient sa maîtresse ; la passion rend le mariage de Thérèse et la présence de Camille intolérables. Les amants vont un jour formuler qu'il faudrait tuer Camille... et passent à l'action. Hélas (ou tant mieux quand on aime les récits édifiants), ce meurtre se révèlera catastrophique...
Le roman me paraît également catastrophique et pourtant je suis une inconditionnelle de Zola : certes, je n'attendais ni éther, ni azur, ni mesure. J'aime Zola pour ses gros sabots, son dosage à la truelle, son jusqu'au-boutisme, et sa naïveté. Mais là, il me semble qu'il pousse sa pesanteur didactique habituelle un peu trop loin, j'ai l'impression d'avoir lu certaines pages dix fois tant il se répète, comme pour être sûr qu'on ait bien compris ce qu'il voulait dire. De même, l'évocation des tempéraments des amants... On a bien compris au bout de deux ou trois fois que Laurent est sanguin, que Thérèse est nerveuse, et ça n'est pas la peine de décliner le champ sémantique du sang et des nerfs deux cents fois dans le roman, surtout quand c'est au détriment du reste de la langue.
Heureusement qu'il y a une trame, une progression, mais on a vraiment l'impression de la suivre à l'intérieur d'un monotone roncier.
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