Un livre bien compliqué et tortueux, peu cohérent, qui part un peu dans tous les sens, avec des bouts d'histoire qui se recoupent sans qu'on comprenne bien l'intérêt, des détails sans importance qui alourdissent le récit. Ajoutons à cela une écriture que j'ai trouvée assez plate - apparemment je deviens de plus en plus difficile en matière d'écriture, en particulier quand c'est écrit à la première personne - et bon, ben, on obtient un livre dont je ne suis pas fan, quoi. Pourtant j'avais bien aimé "le poète" du même auteur... comme quoi.

Un policier vraiment excellent, avec ce qu'il faut de révélations, de surprises, de manipulations.
J'ai surtout apprécié la façon détaillée dont est décrit le déroulement du procès, notamment la stratégie de sélection des jurés.
L'histoire en deux mots : un riche porpriétaire d'un studio de cinéma d'Holliwood est accusé d'avoir tué sa femme et son amant. Peu avant le début de son procès, son avocat est assassiné. Maître Haller, de retour après un an d'absence, hérite des affaires de son ami....

Tout le monde ment. Les flics. Les avocats. Les clients. Même les jurés
Le dernier polar de Connelly, dont le héros est l'avocat Mickey Haller, est l'histoire d'un avocat de la défense qui hérite d'une grosse affaire dont il explique les ficelles à son lecteur.
Il y a plusieurs très belles scènes de procès mais aussi des explications détaillées sur les enquêtes, la préparation du procès avec le client, la sélection du jury...et tout çà avec le style précis et captivant d'un Michael Connelly en pleine forme.

Les dernières aventures de Bosch à la division des affaires non classées ne m'avaient pas trop plu. J'avais en revanche adoré la première aventure de Mickey Haller, 'la défense Lincoln'. Retrouver ce personnage dans un roman où il cohabite avec Harry Bosch est un vrai plaisir (même si Bosch est un personnage secondaire, contrairement à ce que l'accroche de couverture 'une enquête de l'inspecteur Harry Bosch' peut laisser croire).

Un nouveau roman où Connelly fait se croiser des personnages de sa galerie de papier. Un grand Connelly.