2 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : altermondialisme, anarchie, berlin, complot, cynisme, lassitude, manifestation, revolution, sexe, sexualite, violence
|
[Kuru | Thomas Gunzig] |
|
|
Auteur |
|
Message |
imaspy
Sexe: Inscrit le: 14 Mar 2008 Messages: 125 Localisation: Belgique, Athus
|
|
Posté: Mer 19 Nov 2014 15:54
Sujet du message: [Kuru | Thomas Gunzig]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Fred est un glandeur-looser; seules les fesses de sa bourge de cousine canon qui est aussi un peu sorcière parviennent à susciter son intérêt. Pierre est un clone allergique à tout, en couple avec Kristine, intello militante exigeante et par ailleurs, ex de Fred. Paul est très soupe-au-lait, voire même violent. Ensemble, ils partent pour Berlin, participer à une grande manif altermondialiste.
Le début fut un peu fade à mon goût, et le personnage de Fred, exaspérant. Cependant, le roman se bonifie avec les pages. L'écriture devient plus subtile, les situations confrontant les différentes personnalités sont amusantes, et quelques idées loufoques apportent une certaine originalité bienvenue. Derrière cette apparente légèreté surgissent tout de même des instants de violence intense.
Cette lecture fut en définitive un moment agréable, mais j'aurais apprécié un peu plus de profondeur.
|
|
|
|
|
|
|
[Kuru | Thomas Gunzig] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Zabolab
Sexe: Inscrit le: 17 Aoû 2007 Messages: 108 Localisation: 93
|
|
Posté: Jeu 05 Juin 2008 16:54
Sujet du message: [Kuru | Thomas Gunzig]
|
Commentaires : 0 >> |
|
des chapitres courts, un rythme qui se délie agréablement, sans phare, sans chichi, sans effort. Pas de style percutant, juste dire ce qu'il faut quand il le faut. La description d'un état de fait et de situations, le tout assez passif, tout comme les personnages principaux-Narrateurs que sont Fred le looser ultime et Katerine la bourgeoise qui attend que quelque chose explose en elle, autour d'elle.
Quelques phrases glissaient de-ci de-là qui percutent. Presque posées de façon anodines et qui pourraient limite passer inaperçu si l'on survolait le livre, comme les protagonistes survolent parfois leurs existences.
Et puis, étrangement, ça vire vers la limite de l'absurde, avec un brin de délire. La conspiration paranoïaque qui explose à la tête des "gentils" révolutionnaires, les pouvoirs de Katerine qui semblent vouloir lui faire péter la chair en lambeaux. ça monte, ça monte, on se dit que tout va vraiment finir dans une fabuleuse orgie de douleurs. Mais Gunzig enterre le tout, et se paye le toupet de nous donner un semblant de lueur (surtout dans le nombrilisme forcené d'ailleurs). On est heureux quand on est en accord avec sa folie douce.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|